L'humanité célèbre ce 1er décembre la Journée mondiale de lutte contre le sida. «Solidarité globale et responsabilité partagée», c'est le slogan choisi cette année pour marquer l'événement. C'est aussi et surtout un appel à la mobilisation totale des gouvernements et des ONG, pour la lutte contre le virus. Le combat c'est d'abord l'organisation d'incessantes campagnes de sensibilisation et d'éveil de conscience afin que se protéger et se faire dépister doivent être des actes responsables. Que nul n'oublie que la bataille que mènent les peuples contre ce mal est avant tout celle de la prévention. On ne répètera jamais assez qu'il vaut mieux prévenir que guérir, que le sida est l'affaire de tous. La planète entière en est touchée et les efforts sont unis contre un même ennemi qui détruit des vies. Depuis que le premier cas de contamination au VIH a été détecté en décembre 1985, le monde entier continue sans relâche à combattre ce fléau. La Direction de la santé de la wilaya de Naâma se réjouit en indiquant que cette année, aucune nouvelle contamination n'a été enregistrée, contre 87 révélées depuis 1985 à 2019. En somme, la journée du 1er décembre de chaque année est marquée « journée d'action et de conscience », où le VIH/sida, avec ses trois principaux volets : diagnostic - traitement - et prévention ; les risques de contamination, les phases de transmission, les détections, les types de tests, en sont les principaux points développés à travers les canaux de communication. Le sida reste, cependant, un sujet tabou, principalement au sein de la famille. B. Henine