On les appelait «les harceleurs» ! Un chroniqueur, aux célèbres initiales, les avait même qualifiés de «terreur des journalistes de la culturelle». Ils ont sévi durant une longue période à la Maison de la presse d'Alger. Ce sont ces «écrivains» qui ramènent un livre et vous donnent l'ordre d'écrire que c'est le chef-d'œuvre suprême de la littérature algérienne. Ils veulent, en outre, que le journaliste lise entièrement le livre et en fasse l'éloge dès l'édition du lendemain (nous exagérons à peine). Le temps est passé. Aucun de ces «écrivains» n'est devenu connu. Ceux qui sont devenus célèbres ne sont jamais venus à la Maison de la presse. K. B . [email protected]