Quand il tenait le sceptre du pouvoir, même par le petit bout, Saâdani était déjà un client précieux. Ses faits et gestes, ses propos étaient un régal de pâmoison satirique. C'était plus fort que lui. Une fois tombé le château dont il était le pont-levis, il est soumis à une errance luxueuse mais continue. Il quitte la France pour le Portugal, pour échapper à la justice qu'il utilisa jadis sans vergogne contre ses adversaires. Et on le dit désormais au Maroc pour être sûr d'être tranquille ! Décidément... A. T.