Chaque fois qu'un homme franchit la porte d'une prison pour ses idées, pour ce qu'il a écrit ou dit, je suis perturbé pour ne pas dire choqué. Oui, c'était risqué d'évoquer un tel sujet en cette période trouble et j'en fis l'expérience à un moment moins sensible lorsque j'avais commenté la présence de l'émir Abdelkader à l'inauguration du Canal de Suez, ce qui m'a valu plus d'un millier de messages d'insultes ! Depuis, je sais que la majorité des Algériens refusent certains débats. Oui, mais la prison est-elle la solution ? M. F.