C'est sous les commandes et la supervision directe du chef de daïra d'El-Tarf qu'une campagne de nettoiement des différents quartiers de la ville a été entamée, depuis mercredi dernier, et ce, dans le but de la préservation de l'environnement direct et de la salubrité publique. D'aucuns diront sans ambages que beaucoup de quartiers de la ville d'El-Tarf croulent sous les immondices et les détritus de toutes sortes et que le travail des différentes entreprises de nettoiement dont l'Epic Aurnet-El-Tarf et le CET (centre d'enfouissement technique) et la DTP reste en deçà des attentes de la population. La tâche n'est pas, faut-il le souligner, de tout repos et devrait être constante. Cependant, l'incivisme des uns et des autres est pour beaucoup dans la dégradation de l'environnement et dans la prolifération effrénée des décharges sauvages. Seul bémol, l'absence manifeste des associations locales et de quartiers dans ces opérations conjoncturelles de nettoiement constitue un indice irréfutable sur le manque criant de culture environnementale et du comportement citoyen sain et responsable. Un fait qui renseigne sur le travail colossal de sensibilisation et d'information qu'il faut engager à tous prix en direct de la frange juvénile, en particulier. Quoi qu'il en soit, la mise en place d'un plan d'action comportant toutes les facettes, les contours et les paramètres scientifiques et pratiques d'une prise en charge constante de l'hygiène publique se pose avec acuité et devient une urgence vitale. Il est temps de sortir des sentiers battus de la gestion des années 80 et 90 et pour cause, la numérisation de ce créneau devient indispensable et peut apporter la solution idoine à cette problématique. Daoud Allam