L�enclavement des douars et des mechtas dans les communes des da�ras de Khezaras et de Hammam N�bails �taient au c�ur des dol�ances �mises par les habitants de ces agglom�rations lors de leurs �changes avec le wali de Guelma. Le chef de l�ex�cutif, qui a effectu� cette semaine une visite de travail et d�inspection dans ces deux circonscriptions, s'est montr� tr�s attentif aux revendications, somme toute l�gitimes, des citoyens. Le cadre de vie et le manque de transport �taient omnipr�sents dans les t�moignages des riverains. Ces derniers ont insist� sur l�enclavement routier qui nuit � leurs activit�s quotidiennes. Les habitants des zones les plus �loign�es des communes de Bouhachana et A�n Sandel dans la da�ra de Khezaras d�plorent l��tat d�fectueux dans lequel se trouvent les chemins communaux et les pistes rurales de d�senclavement. D�autres probl�mes ont �t� �galement soulev�s mais c'est surtout le d�ficit en moyens de locomotion qui pr�occupent les citoyens. Ils d�clarent : �Cette situation est devenue insupportable, notamment en p�riode hivernale.� L�importante question du d�senclavement des zones rurales et le transport scolaire ont �t� �galement abord�s dans les agglom�rations de Oued-El-Maleh, Maga�d Essouyoud et El- Barnous dans la da�ra de Hammam n� Bails. Pour y rem�dier, il a �t� propos� de r�habiliter et d�entretenir les chemins communaux et les voies d�acc�s � ces zones rurales, mais aussi de d�velopper un r�seau de transport en commun, dans lequel le maximum des agglom�rations serait int�gr�. Faut-il rappeler que la r�unification �conomique et sociale � travers tout le territoire de la wilaya passe imp�rativement par la mise en �uvre d�un plan d'action en faveur des territoires ruraux, pour lutter contre l�isolement et la pr�carit�. Le d�senclavement des douars et mechtas constitue aujourd�hui un enjeu primordial, surtout en ce qui concerne la r�gion de Hammam n�Bails, qui constitue, sans conteste, un important p�le d'attraction touristique gr�ce � ses sources thermales aux vertus th�rapeutiques av�r�es.