Les professionnels de la p�che plaident pour la mise en place de march�s de gros de poisson et autres produits halieutiques. Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Selon l�ancien premier vice-pr�sident de la Chambre alg�rienne de la p�che et de l�aquaculture, Bani Ahmed, les prix du poisson ne d�pendent pas de sa disponibilit�. �Certes, la ressource halieutique est en baisse mais la premi�re cause de la chert� du poisson est due � la d�sorganisation qui r�gne sur le march� national�, dit-il. Un march� du poisson qui, poursuit-il, �ne fonctionne pas avec de vraies r�gles�. Il explique ainsi que la p�cherie n�est pas un march� de gros, mais juste le march� de premi�re vente. Pour ce professionnel, le march� de gros permettra de contr�ler les prix et d�assurer toutes les conditions de sant� et d�hygi�ne. D�ailleurs, �les halles � marais devraient mettre fin � l�anarchie et � la sp�culation qui s�vissent dans le march� du poisson�, a-t-il indiqu�. Il cite en outre, qu�actuellement �le plus grand march� de poisson en Alg�rie est � S�tif�. Paradoxalement, une ville qui n�est pas c�ti�re. Install� hier � Alger, le nouveau pr�sident de la Chambre alg�rienne de la p�che et de l�aquaculture, Chouaib Agab, se rappelle de l��poque o� les Alg�riens consommaient de la sardine � leur guise. �Il y a dix ans, la flotte existante p�chait entre 30 � 40% de la ressource halieutique et les 60% restants arrivaient facilement � se r�g�n�rer. Aujourd�hui, nous p�chons entre 80 et 90%, ce qui ne permet pas la r�g�n�ration du poisson�, dit-il. Il appelle ainsi � r�guler l�effort de p�che afin de �pr�server cette ressource qui est en danger �, dit-il, avant de pr�ciser que la M�diterran�e est une mer o� la p�che est qualitative et non pas quantitative. �Il ne peut pas y avoir de p�che industrielle dans la M�diterran�e�, pr�cise-t-il.
