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�LECTIONS LOCALES DU 29 NOVEMBRE
Rideau sur une campagne de promesses
Publié dans Le Soir d'Algérie le 26 - 11 - 2012

Tomber de rideau sur la campagne �lectorale. Les candidats ont �puis� leurs arguments pour tenter de se faire �lire. Signe d�une campagne pass�e presque inaper�ue : le nombre important de postulants ayant des comptes � rendre � la justice et la ti�deur des �lecteurs potentiels. Trois semaines durant, t�tes de listes et patrons de partis ont tent� de rallier � leur cause des �lecteurs qui ont visiblement d�autres priorit�s.
Le discours selon lequel la commune est la cellule de base la plus proche du citoyen n�a pas fait recette. Les premiers jours de campagne, n��taient les quelques affiches �lectorales, rien ne renseignait sur le lancement de cette derni�re. Les patrons des partis ont jet� tout leur poids dans la campagne pour tenter de lui donner du relief. C�est visiblement peine perdue. Les beaux discours sur la probit� et l�int�grit� des candidats n�ont pas r�sist� aux faits t�tus : plusieurs candidats, souvent des t�tes de liste, se retrouvent poursuivis par la justice alors qu�ils briguent un poste de pr�sident d�APC. A Ouled Moussa, dans la wilaya de Boumerd�s, des candidats aux �lections locales du Mouvement populaire alg�rien, du Front des forces socialistes et du Front de lib�ration nationale ont demand� le rejet de la liste du Rassemblement national d�mocratique, car la t�te de liste d�j� �lue en 2007 sur une liste des ind�pendants est poursuivie par la justice. A Tiaret, c�est un candidat t�te de liste du parti FLN qui a �t� plac� sous mandat de d�p�t. Arr�t� en compagnie de trois autres hommes et de quatre femmes dans un domicile � Guertoufa, le candidat briguant le poste de P/APC de cette localit� a �t� �crou� pour cr�ation de lieu de d�bauche et prox�n�tisme aggrav�. Un autre candidat, briguant un troisi�me mandat � l�APC de Ksar Chellala, a lui aussi �t� �crou� pour conduite en �tat d�ivresse et coups et blessures volontaires. Loin d��tre anecdotiques, ces cas r�v�lent la l�g�ret� avec laquelle sont confectionn�es les listes des candidats et qui tranchent avec les discours louant la probit� et la droiture. Ces cas ne font qu�agrandir le foss� entre les �lecteurs et des candidats qui, � en croire les directions de leurs partis, ont �t� choisis en fonction de crit�res bien d�finis. Celui de la probit� ne figurait visiblement pas en t�te des pr�occupations. Autre signe de cette campagne � la ti�deur in�galable, l�utilisation de moyens peu catholiques : des instituteurs et non moins candidats n�ont rien trouv� de mieux � faire que d�user du temps imparti aux cours pour faire campagne. Autre pratique, le recours aux tags sur les murs. Dans la commune de Oued Smar, et ce n�est qu�un exemple parmi tant d�autres, adeptes du maire sortant et opposants se livrent une guerre sans merci en �ornant� les murs d�insultes et d�accusations de d�tournement. Une fois de plus, les partis confront�s � l�obligation de respecter le quota r�serv� aux femmes n�ont eu d�autres solutions que de recourir � des candidatures-alibis. Sur beaucoup d�affiches, les photos des candidates ont tout simplement �t� remplac�es par des roses. Une aberration de plus qui aura fait de cette campagne � une fois de plus � un rendez-vous rat�.
Nawal Im�s
FLN : BELKHADEM PERSISTE ET SIGNE :
�Nous aurons la majorit� dans mille communes�
Abdelaziz Belkhadem a cl�tur� sa tourn�e �lectorale comme il l�avait entam�e il y a trois semaines : tr�s confiant quant � une victoire �crasante du Front de lib�ration nationale aux locales du 29 novembre. �Nous aurons la majorit� dans mille communes et nous pr�serverons notre position de premi�re force politique dans le pays�, lan�ait-il encore, hier, � partir de la salle omnisports de Hydra � Alger, lieu de son dernier meeting.
Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - Arriv� sur les lieux en provenance de Blida avec pr�s de deux heures de retard sur l�horaire convenu, le secr�taire g�n�ral du FLN s�en prenait d�embl�e � ses cibles habituelles, histoire de bien articuler son discours et rester en phase avec les �l�ments de langage consubstantiels � l�existence m�me de l�ex-parti unique : la France, bien s�r qui �doit se repentir pour les crimes de la France coloniale�, mais aussi tous ceux qui s�en prennent � la gestion du FLN depuis 1962. �Rappelez-vous les �v�nements de 1988. L�on s�en �tait pris � trois cibles prioritairement en raison de leur forte symbolique : le FLN, les moudjahidine et l�ANP.� Ce disant, il fait ais�ment le lien avec l�actualit� br�lante du moment : �A l��poque, d�j�, ils nous scandaient ce fameux slogan �30 ans barakat�. Cinquante ans apr�s l�ind�pendance, moi je leur r�ponds : mais et vous ? Qu�avez-vous fait ? Qu�avez-vous � proposer ?� Il enfonce davantage le clou : �Hier (samedi, Ndlr), j�ai vu � la t�l�vision un responsable d�un parti qui animait une rencontre ici � Alger. Et que disait-il ce responsable ? Tenezvous bien, il affirmait le plus s�rieusement du monde que le FLN et le RND ne doivent plus g�rer dans les communes ! Mais si le FLN ne va plus g�rer dans ce pays, qui va le faire alors ? Ce m�me responsable de parti qui n�a m�me pas r�ussi � pr�senter des listes de candidatures dans la majorit� des APC ? Qui n�arrive m�me pas � convaincre ses propres candidats d�assister � son propre meeting ?� Abdelaziz Belkhadem qui, pour rappel, g�re le parti que pr�side, de mani�re �organique et statutaire�, Abdelaziz Bouteflika en personne, sait parfaitement que tout est fait en amont pour que le FLN obtienne peut-�tre plus que les 1 000 APC qu�il ne cesse de r�clamer. Les minima des 7%, le vote des militaires, la complaisance de l�administration, mais aussi une pr�sence certaine du parti sur le terrain, du moins sur les listes �lectorales, autorisent en fait cet optimisme d�bordant d�un Abdelaziz Belkhadem qui, m�me contest� par la majorit� des membres du comit� central, peut clamer qu�aussi bien �il n�y a pas de crise au FLN�, mais aussi, �qu�il y a deux, trois, dix, cinquante ou cent partis sur le terrain, le multipartisme ne nous fait pas peur� ! M�me relev� du gouvernement, Belkhadem n�ignore pas que le pouvoir ne peut se permettre de chambouler le champ politique, encore moins �autoriser� des putschs � la t�te de ses propres partis, � quelques mois d��ch�ances politiques cruciales : r�vision de la Constitution et, surtout, l��lection pr�sidentielle�
K. A.
MOHCINE BELLABAS
�Bouteflika incarne un monde finissant�
Pour son ultime meeting de campagne �lectorale, anim� hier � la salle Maestra, � Alger, le pr�sident du Rassemblement pour la culture et la d�mocratie (RCD), Mohcine Bellabas, a r��dit� son s�v�re r�quisitoire � l�encontre du syst�me tout en renouvelant l�engagement de son parti pour une gestion transparente et qui associe le citoyen.
Sofiane A�t Iflis - Alger (Le Soir) - L�analyse de la situation qui pr�vaut dans le pays, sur tous les plans, n�est pas moins percutante et juste. Le pr�sident du RCD a estim� que, face � une telle situation, il n�y a de choix que d��tre radical. Radicalit�, donc, revendiqu�e, sinon assum�e. �Comment ne pas �tre radical quand on voit l��tat de nos h�pitaux, de notre syst�me �ducatif ? Comment se taire quand on voit que cinquante ans apr�s l�ind�pendance, le gaz de ville n�arrive pas dans nos foyers, les coupures d��lectricit� r�apparaissent � chaque �t� et que l�eau ne coule qu�un jour sur trois dans nos villages, les kidnappings sont devenus une pratique quotidienne ? Comment ne pas �tre radical quand notre pays n�arrive pas � sortir des relations conflictuelles avec tous les pays voisins et que notre diplomatie n�a plus de voix sur la sc�ne internationale ? Comment faire semblant de ne pas remarquer que 75% des biens de consommation et d��quipements sont import�s ?�, s�est �cri� Mohcine Bellabas devant une assistance fort nombreuse venue assister au meeting de cl�ture de la campagne �lectorale. Si le RCD est radical dans ses positions et discours, s�il est s�v�re dans ses critiques, ce n�est pas tant � la personne du chef de l�Etat qu�il s�en prend. Mais � ce qu�il incarne. �Oui, au RCD on ne s�en prend pas � la personne mais � ce qu�elle incarne. Le chef de l�Etat incarne un monde finissant. Il est l�homme d�un syst�me qui a conduit le pays � une r�gression morale et politique jamais �gal�e. Il est l�homme d�un ordre mondial � l�agonie. Le monde fini qu�il repr�sente est celui des Ben Ali, Kadhafi, des Moubarak, des Saleh et autres Assad�, a affirm� Bellabas, ajoutant : �Comme eux, il a fait de la corruption une strat�gie pour la gouvernance. Comme eux, il a us� et abus� du n�potisme et des fraudes �lectorales pour se maintenir au pouvoir. Comme eux, il a travaill� � diviser le corps social et �touffer toutes les cat�gories ext�rieures au clan. Comme eux, il fait du r�gionalisme une politique officielle. Comme eux, il fait des m�dias audiovisuels des instruments de propagande du r�gime o� l�opposition est exclue. Comme eux, il s�appuie sur les services sp�ciaux pour asseoir son h�g�monie et combattre toute opposition politique.� Et quand bien m�me le gouvernement voudrait valider quelques performances, il est constamment d�menti par les organismes internationaux qui le notent toujours mal. Tr�s � l�aise � la tribune, l�orateur attribue cet �tat de d�liquescence g�n�ralis�e, entre autres, au �fonctionnement d�linquant de l�administration o� des cadres de l�Etat se commettent dans le r�gionalisme le plus d�gradant et s�autorisent et m�me revendiquent publiquement les d�passements les plus indignes�. Pour Mohcine Bellabas, le chef de l�Etat a plus de responsabilit� que d�autres dans ce que la jeunesse vit comme d�sastres au point de tenter l�exil au p�ril de sa vie. �S�il avait assum� et respect� sa fonction, il aurait pu tirer les le�ons des errements pr�c�dents et mieux utiliser les moyens exceptionnels dont dispose la nation�, a-t-il ass�n�. Cela �tant, le pr�sident du RCD, qui a r�expliqu� le pourquoi de la non-participation du parti aux l�gislatives de mai dernier, a insist� pour dire que �seules les instances de proximit� peuvent encore assurer protection et s�curit� aux Alg�riens dans la mesure o� les citoyens peuvent y peser directement s�ils sont dignement repr�sent�s �. Le pouvoir est accus� d�exiger d�une personne d��tre corrompue, si elle veut �tre promue. �La corruption est d�sormais une condition de recrutement dans le r�gime alg�rien. C�est ce qui explique que six ministres corrompus notoires pour �tre cit�s dans de grosses affaires de pr�dation ou exclus de leur parti pour malversation et dilapidation de biens publics se retrouvent dans l�actuel gouvernement �, a encore not� Bellabas. Estimant, par ailleurs, qu�il ne faut pas c�der aux pressions multiples qui visent � dissuader les militants de partis de l�opposition � s�inscrire dans la comp�tition �lectorale, le pr�sident du RCD a appel� � faire de la participation un acte de r�sistance civique. �Il faut, malgr� la fraude annonc�e, d�fendre ce qui peut l��tre. C�est un acte de r�sistance civique. Hier, la r�sistance nous avait conduits � nous mobiliser dans la rue et dans les villages pour sauver le pays. Aujourd�hui, il faut d�fendre pied � pied tout espace qui permet aux femmes et aux hommes de notre pays de peser sur la d�cision. Et dans les APC g�r�s par des �lus dignes de la consid�ration et de la confiance des citoyens, cela est possible.�
S. A. I.
REBA�NE :
�Le d�sint�r�t des citoyens est d� aux r�formes de Bouteflika�
Dans une conf�rence de presse tenue hier au si�ge du parti, le pr�sident d�Ahd 54, Ali Fawzi Reba�ne, a �analys� le d�sint�r�t des citoyens pour la campagne �lectorale des locales du 29 novembre prochain et a pronostiqu� les r�sultats.
Lyas Hallas - Alger (Le Soir) - M. Reba�ne a estim� que �la d�mission des citoyens de la sc�ne politique est due aux r�formes engag�es par le pr�sident Bouteflika�. Des r�formes, a-t-il soulign�, qui �n�ont rein apport� de positif�. Il dira que �l�enthousiasme des citoyens se manifestera plut�t lorsque les maires auront des pr�rogatives qui leur permettront d�exercer de la politique au niveau communal�. Le hic, a-t-il regrett�, est que �ce sont les partis � la solde du pouvoir, lesquels ont vot� le nouveau code communal � r�tr�cissant la marge de man�uvre des �lus�, qui nous parlent aujourd�hui de la n�cessit� de d�centralisation et ils en ont en fait un th�me central de la campagne �lectorale�. Outre le code communal, M. Reba�ne a �voqu� le quota des femmes et les minima d�acc�s � la r�partition des si�ges, des mesures qui, � ses yeux, �privil�gient� les partis au pouvoir. Ainsi, le candidat malheureux aux pr�sidentielles de 2004 et de 2009 a �mis des pronostics : �Le taux de participation ne d�passera pas, � mon avis, les 20 %, et c�est le FLN qui aura la majorit�.� Et de conclure : �Les r�formes de Bouteflika ont ressuscit� le syst�me du parti unique.� Quant aux chances de son parti, qui a pr�sent� des listes dans seulement 130 communes et 12 wilayas, il est n�anmoins confiant : �D�apr�s nos pr�visions, nous allons d�crocher des si�ges partout o� nous avons pr�senter des listes�.


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