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CROISSANCE, INFLATION, SALAIRES�
Ce que la DG du FMI sugg�re au gouvernement
Publié dans Le Soir d'Algérie le 16 - 03 - 2013

Sans vouloir remettre en cause globalement la politique actuelle men�e par Abdelmalek Sellal, la directrice g�n�rale du Fonds mon�taire international (FMI) en appelle, cependant, � une r�orientation des politiques sociales, � lier les augmentations de salaires � la productivit� et � leur impact inflationniste, � rendre le climat d�affaires davantage attractif aux investissements�
Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) �L�Alg�rie a l�occasion de cr�er sa propre r�ussite�, a d�clar� jeudi dernier � la R�sidence El Mithak, la directrice g�n�rale du Fonds mon�taire international (FMI). En pr�sence notamment du gouverneur de la Banque d�Alg�rie, Mohamed Laksaci, de repr�sentants de l�establishment �conomique et universitaire national, Mme Christine Lagarde a estim� que cette r�ussite est possible, certes, mais � des conditions.
L��conomie alg�rienne, �tr�s robuste�
Possible, dans la mesure o� l��conomie alg�rienne, dans un contexte international �fragile�, est pourtant �tr�s robuste�, dira-telle, avec une croissance de l�ordre de 3,5% en 2013. Selon la DG du FMI, l�Alg�rie enregistre de �bons r�sultats financiers r�alis�s gr�ce � une politique macro�conomique avis�e et une gestion prudente des r�serves de change�. Mais aussi, notera Mme Lagarde, dans le cadre d�une action publique importante, une supervision bancaire �excellente� de la Banque d�Alg�rie et au regard d�une �d�cision judicieuse� d�(avoir) cr�� le Fonds de r�gulation des recettes (FRR). A ce propos, Mme Lagarde, qui recommande de �continuer � �pargner pour les g�n�rations futures�, a estim� que �l�Alg�rie sait exploiter de mani�re sage ses r�serves financi�res�. Comme l�Alg�rie b�n�ficie, selon elle, du �dividende� qu�est sa force active, sa jeunesse.
Ne pas crier �victoire� avec 10% de ch�mage
Pour autant, et une appr�ciation qu�elle a partag�e, laisse-t-elle entendre, avec le pr�sident de la R�publique et le Premier ministre qui l�ont re�ue en audience la veille et l�avantveille, cette r�ussite reste conditionn�e par une diversification de l��conomie. Certes, Christine Lagarde s�est refus�e � toute remise en cause globale, directe des choix de l��quipe Abdelmalek Sellal, tant jeudi dernier lors d�une conf�rence sur le th�me �D�veloppement et d�fis �conomiques au niveau mondial, r�gional et en Alg�rie� que la veille lors d�une conf�rence de presse. Ainsi, la responsable du FMI constate que l��conomie alg�rienne reste trop d�pendante des hydrocarbures, celles-ci ne contribuant qu�� 2% de la cr�ation d�emplois. Comme le ch�mage qui a baiss� � 10% ne peut justifier de �crier victoire�, assure la patronne du FMI d�autant qu�il reste encore �lev� notamment chez les jeunes (plus de 20%), sans omettre le ch�mage des femmes.
Une autre politique de croissance s�impose
D�o� la n�cessit� d�une politique autre � m�me de stimuler davantage la croissance, de mani�re davantage �inclusive� et qui prot�ge les populations les plus vuln�rables. Il s�agit de diversifier les sources de cette croissance et de r�duire la d�pendance aux hydrocarbures qui repr�sentent pr�s de 40% de la richesse nationale et 98% des recettes, constituant un facteur de �d�s�quilibre�, voire de risque � cause des fluctuations de prix. Et ce, en impliquant davantage le secteur priv�, de mani�re �ardue� et �� c�t� du secteur public, d�autant que ce dernier ne peut suffire seul en mati�re de financements et d�investissements et que �yed ouahda ma tsaffek� (une seule main ne peut pas applaudir), dira Mme Lagarde. Ce qui implique �galement d��uvrer � am�liorer le climat d�affaires, la DG du FMI en appelant notamment � le rendre davantage attractif aux investissements priv�s, lib�r� des contraintes bureaucratiques. L�on incite ainsi � lever les restrictions sur les IDE, faciliter l�acte d�entreprendre, faciliter l�acc�s aux services bancaires et financiers, voire � adopter une politique fiscale �plus souple� pour traiter la probl�matique de l�informel.
Les politiques sociales doivent �tre �r�orient�es�
Mais c�est dans le domaine de la politique mon�taire et sociale que le discours de Mme Lagarde, pr�occup�e par la forte pression inflationniste (8,9% en 2012 quoique baissi�re 7,8% en d�but 2013), s�est voulu surtout diff�rent. Certes, la DG du FMI estime que l�objectif d�atteindre les taux de 5% et 4% d�inflation escompt�s respectivement par le Fonds et par l�Alg�rie �ne sera pas facile � atteindre�. Toutefois, et m�me si elle observe que la question de l�inflation est �bien prise en charge � par la Banque d�Alg�rie, Christine Lagarde recommande, ce faisant, de �continuer de resserrer la politique mon�taire et les d�penses courantes�. Soit, et outre d��largir l�offre, �encourager la concurrence� et assurer plus de transparence dans le circuit de la distribution, de cibler les d�penses �de qualit� � et continuer � �r�sister � toutes nouvelles pressions inflationnistes� qui pourraient d�couler des augmentations de salaires.
Les augmentations salariales conditionn�es
A ce propos, la DG du FMI a tenu � pr�ciser que l�institution multilat�rale n�a jamais sugg�r� de proc�der � des �compressions� salariales. Toutefois, Christine Lagarde rel�ve la pertinence d�une �corr�lation entre les niveaux de salaires et les gains de productivit� �. En d�autres termes, le FMI appelle � lier toute augmentation de salaires � la productivit� du secteur cibl�, en prenant soin d���tre extr�mement attentifs� quant au �co�t unitaire du travail� et � �viter l�impact inflationniste. Comme elle observe par ailleurs que les subventions dites implicites (non budg�tis�es) repr�sentent 12% du PIB national, dans le domaine �nerg�tique, mais ne profitent cependant pas aux populations vuln�rables. A contrario, ces subventions profitent �� ceux qui n�en ont pas besoin�, dira Christine Lagarde qui, partant, recommande aux autorit�s alg�riennes de r�orienter leur politique sociale pour que les populations les plus vuln�rables �puissent profiter d�un partage plus �quitable de la richesse�.
C. B.
PR�T DE 5 MILLIARDS DE DOLLARS AU FMI
Mme Lagarde �remercie� l�Alg�rie
�Je suis venue remercier l�Alg�rie pour le pr�t accord� au Fonds mon�taire international) en octobre dernier, et qui t�moigne d�une bonne gestion des r�serves de change.� C�est ce que la directrice g�n�rale du FMI a assur� mercredi et qu�elle a r�affirm� le lendemain, en saluant la bonne r�activit� de l�Alg�rie � l��gard de la demande du FMI de renforcer les capacit�s d�assistance aux pays en situation de vuln�rabilit� budg�taire. Mais en pr�cisant aussi que ce pr�t, cinq milliards de dollars sous forme de droits de tirage sp�ciaux (DTS) et bien r�mun�r�s, reste encore dans les r�serves alg�riennes et qu�il �n�a pas �t� utilis� � ce jour�, de m�me que les 460 milliards de dollars collect�s gr�ce � l�emprunt international lanc� par le FMI. Voire, le Fonds ne sollicite pas de second pr�t de l�Alg�rie ou une autre rallonge, pr�cise Mme Lagarde.
C. B.
Le syst�me bancaire sous la loupe du FMI
Le syst�me bancaire et financier alg�rien fera l�objet durant les prochains mois d�un diagnostic pr�cis du Fonds mon�taire international. C�est ce qu�indique Mme Lagarde, pr�cisant que le FMI r�pond � une demande de la Banque d�Alg�rie. Une autorit� mon�taire et bancaire dont les politiques mon�taires et les dispositifs de supervision bancaire ont �t� fortement salu�s par la dirigeante de l�institution financi�re multilat�rale. Dans cet ordre d�id�es, Christine Lagarde avait, la veille, annonc� que son institution est dispos�e � �continuer � fournir des conseils de politique �conomique et de l�assistance technique en vue d�accro�tre la robustesse de l��conomie alg�rienne�.
C. B.
FACILITATION DU COMMERCE EXT�RIEUR
Le guichet unique op�rationnel � la mi-avril, selon Sellal
Le guichet unique permettant la facilitation des op�rations de commerce ext�rieur, notamment les importations, devrait �tre op�rationnel d�s la mi-avril 2013. C�est ce qu�indique la dirigeante du FMI, se r�f�rant aux propos du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui aurait avanc� cette date, exprimant fermement son souhait d��uvrer � r�duire les fortes lourdeurs bureaucratiques existantes. Au-del� du fait que le Premier ministre ait confirm� l��vidence, la possibilit� de concr�tiser ce projet de guichet unique, confi� au minist�re des Transports, reste cependant sujette � caution. C. B.


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