L'Institut de recherches sur le développement durable d'Alger (IRADDA), sous tutelle de l'Université des Nations Unies (UNU), devrait être opérationnel dès la fin 2014. Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) Cet institut, dont la création a été officiellement entérinée hier sous l'égide du Conseil national économique et social (CNES), le ministère des Affaires étrangères et le rectorat de l'UNU, sera basé à l'Université d'Alger. Il sera doté d'un encadrement managérial et pédagogique de qualité et dont la sélection sera lancée durant les prochains mois, ont indiqué hier, le président du CNES, Mohamed Seghir Babès et le recteur de l'UNU et sous-secrétaire général des Nations Unies, David Malone, à l'issue de la cérémonie de signature des documents constitutifs, qui s'est déroulée à la Résidence El Mithak. Voulu consacrer l'internationalisme, l'internationalisation et l'universalisme, IRADDA sera ouvert aux étudiants pré et post-graduation, aux chercheurs algériens mais aussi étrangers. La vocation de cet institut est l'échange d'idées, la recherche académique, empirique et multidisciplinaire sur les problématiques liées au développement durable, dans toutes ses dimensions (questions écologiques, création et répartition des richesses..), la formation. L'IRADDA devrait consacrer notablement ses travaux aux problématiques liées à la la sécurité et à la paix, l'atteinte des objectifs globaux du développement durable (OGD) qui transcenderont dès 2015 les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). Comme il sera appelé à mettre le focus sur les problématiques spécifiques au continent africain, concernant notamment l'atteinte des OMD, la transition économique... Autre vocation de cet IRADDA, contribuer à l'élaboration des stratégies politiques et programmes de développement, notamment socioéconomique, développer la proximité avec les décideurs... Des rapports du CNES en perspective Le Conseil national économique et social (CNES) a déjà finalisé des rapports consacrés notamment à la conjoncture économique et sociale et le développement humain. Des rapports, dont la présentation est imminente, indiquait hier, le président du CNES, Mohamed Seghir Babès.
