Les sénateurs ont débattu, hier, du projet de loi relatif au service national, en l'absence du vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'ANP, le général de corps d'armée Ahmed Gaïd Salah. Fondamentalement, les locataires de l'hémicycle sont en phase avec la copie du gouvernement, laquelle propose, pour l'essentiel, la réduction de la durée du service national de 18 à 12 mois. Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) N'étant pas, il est vrai, un habitué des chambres parlementaires, Ahmed Gaïd Salah a laissé soin au ministre chargé des Relations avec le Parlement, Khalil Mahi, de présenter le projet de loi relatif au service national devant les sénateurs. Le projet de loi en question propose quelques variations notables par rapport à la loi en vigueur qu'il entend amender dans le sens de la réduction de la durée du service national. Cette dernière passerait de 18 à 12 mois. Par ailleurs, les militaires du service national percevront, selon les termes du projet de loi, une allocation mensuelle dont le montant pour chaque grade est fixé par voie réglementaire. De même que le citoyen qui aura accompli son service national disposera de la priorité en matière de concours à un contrat d'engagement au sein de l'ANP. La réduction de la durée du service national et les droits accordés au militaire du service national visent, outre répondre aux exigences introduites par les évolutions dans plusieurs domaines, à réduire du taux d'insoumission devenu assez considérable au fil des ans. Les statistiques de la direction du service national eu niveau du MDN donnent un nombre de 160 000 insoumis. Le projet de loi, débattu hier, sera soumis au vote ce mardi. En même temps que le projet de loi relatif aux ressources biologiques également débattu hier en session plénière.
