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A LA SUITE DE LA D�MISSION DU PR�SIDENT DU CNES
La difficile mission du successeur
Publié dans Le Soir d'Algérie le 05 - 05 - 2005

L'annonce de la d�mission de M. Mohamed Salah Mentouri de son poste de pr�sident du Conseil national �conomique et social (Cnes) a donn� lieu � l'expression de moult supputations. A la t�te de cette instance consultative depuis 1997, le pr�sident sortant du Cnes aurait justifi� sa d�mission, dans sa lettre adress�e au chef de l'Etat, par la d�t�rioration de ses rapports avec le chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia.
Une d�t�rioration qui a atteint le point de non-retour, le premier responsable du Cnes n'arrivant plus � juguler les entraves pos�es par l'ex�cutif et que rencontrerait cette structure consultative dans l'accomplissement de ses missions. En fait, cette d�mission, si elle est agr��e par le chef de l'Etat, le pr�sident du CNES devant �tre investi par d�cret pr�sidentiel, soul�ve, naturellement, la question de l'identit� du successeur de M. Mentouri � la t�te d'une institution qui, selon les propos tenus en d�cembre dernier par ce dernier dans nos colonnes, s'affirme comme "un p�le autonome d'analyse, d'observation et de r�flexion posant un regard critique mais serein sur les grandes questions �conomiques et sociales du pays". Mais aussi, en tant que "parlement du dialogue social, la chambre du premier mot, le dernier revenant au pouvoir l�gislatif", selon le pr�sident du Cnes qui, ayant rejoint cette instance � la fin de l'ann�e 1996, "� l'insistance du d�funt Abdelhak Benhamouda", a affirm� ne pas regretter "d'avoir r�pondu favorablement alors que je venais de d�cliner des propositions plus gratifiantes et plus en vue". Or, la mission du successeur �ventuel s'av�re difficile, puisqu'il devra r�ussir l� o� son pr�d�cesseur n'a pas eu la possibilit�, notamment de faire "jouer valablement un r�le de veille strat�gique". Et ce "qui lui a �t� refus�, certainement de crainte de voir son influence s'�largir", selon la d�claration m�diatique du pr�sident sortant du Cnes, faite � l'occasion de la tenue de la derni�re session ordinaire. En fait, cette d�mission confirme l'avis exprim� par M. Mentouri, selon qui "la fonction consultative n'a pas encore dans notre pays un statut de majorit�, notamment lorsqu'elle s'exerce dans la p�riph�rie directe du pouvoir". Soit, une sortie voulue digne, que d'aucuns peuvent n�anmoins interpr�ter comme l'expression d'un sentiment d'�chec patent face aux "pesanteurs du monolithisme, poids de l'h�g�monisme et primat de la pens�e unique". Des pesanteurs inhibant ainsi l'action d'un gouvernement, marqu� par "la propension � l'unilat�ralisme et au triomphalisme (qui) rejette comme iconoclaste toute pens�e diff�rente et a fortiori toute critique". Contraint par un ex�cutif charg� de la mise en œuvre d'un programme de soutien � la croissance et persuad� de la pertinence de son action, le successeur devra veiller � ce que cette "institution respect�e, cr�dit�e de rigueur et d'objectivit� et salu�e pour sa libert� de ton, rejetant le triomphalisme et le discours d�sincarn�", ne se transforme en "chambre d'enregistrement, porte-voix associ� au concert de louanges et d'autosatisfaction". Alors, a-t-on r�ussi � casser "cette voix discordante, d�rangeante et qui s'est efforc�e d'abord de devenir un espace de dialogue, fond� sur des bases objectives, entre des forces �conomiques et sociales d'origines diff�rentes et d'int�r�ts n'ayant pas a priori de fortes convergences" ? Il est l�gitime de s'interroger, l'annonce de la d�mission survenant � quelques semaines de la tenue de la 26e session pl�ni�re du Cnes qui aura � �valuer la conjoncture �conomique et sociale de 2004, sur la capacit� ou la volont� du successeur � n'�tre pas simplement qu'un commis de l'Etat, docile et favorable au discours d�sincarn�, un comportement tant d�cri� par son pr�d�cesseur. Cela, dans un contexte de lancement de ce programme de soutien dot� d'une enveloppe de 55 milliards de dollars dont la gestion rationnelle et efficace devrait b�n�ficier de l'expertise d'une structure qui se refuse � �tre un contre-pouvoir et un simple appendice du pouvoir, et que certains voudraient amener � cautionner d'�ventuelles d�rives � cette gestion efficiente.

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