Pas moins de 12 manifestations culturelles et sportives ont �t� programm�es au courant de l�ann�e 2006 dans la wilaya de Batna. Ainsi, et outre le challenge des Aur�s, il y aura le cross du chahid Mostefa- Benboula�d � Arris, le tour de wilaya de cyclisme mais aussi et surtout une manifestation d�envergure destin�e � relancer la pratique sportive �questre � Fesdis, localit� situ�e � proximit� de Batna. La wilaya de Batna par l�interm�diaire de ses �lus APW a fait le geste qu�il faut pour activer le domaine des manifestations culturelles et sportives en accordant pas moins de 1 milliard 400 millions pour l�organisation de ces festivals et tournois. Si le challenge des Aur�s et la relance des sports �questres ont b�n�fici� de 200 millions de centimes chacune toutes les autres manifestations ont b�n�fici� respectivement de 100 millions de centimes chacune. A souligner au passage que l�orchestre philharmonique, l�association Afak des arts dramatiques, l�association des arts plastiques et la troupe folklorique traditionnelle Izelmadhen, compos�e de cavaliers arm�s de fusils traditionnels, ont b�n�fici� chacune de 100 millions de centimes pour les encourager � redoubler d�efforts et � servir davantage le concert culturel et artistique. Les organisateurs des f�tes annuelles des abricots � N�gaous, et celle de la vache laiti�re � El Maadher, du cavalier arabe � Barika et enfin ceux du festival de la chanson chaouie � Merouana ont b�n�fici� de 400 millions de centimes au total, soit 100 millions par manifestation. Les initiatives prises sont louables, seulement nous r�alisons que certaines ne sont pas mises en �vidence � l�exemple du festival annuel de M�doukal qui semble �tre abandonn�. Celui-ci a toujours �t� une sorte de f�te de la ville qui attirait chaque ann�e des centaines de gens venant dans le but d�assister � la fantasia unique en son genre avec ses cavaliers et ses couleurs. Construite il y a plus de 17 si�cles de cela, situ�e � 100 km au sud-ouest de la capitale des Aur�s, Batna, la localit� de M�doukal est r�put�e pour ses ksour, ces anciennes constructions qui sont si bien conserv�s et qui suscitent toujours beaucoup d�int�r�t d�o� la n�cessit� de perp�tuer la tradition et de permettre � ce festival de continuer � vivre.