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CE MONDE QUI BOUGE
Bush-Chavez, ou l'affrontement entre deux logiques Par Hassane Zerrouky
Publié dans Le Soir d'Algérie le 15 - 03 - 2007

George Bush a entrepris une tourn�e en Am�rique latine qui l�a men� au Br�sil, en Uruguay, au Guatemala, en Colombie et au Mexique. Le continent sud-am�ricain a de tout temps �t� consid�r� par Washington comme son pr�-carr�, et ce, depuis que le pr�sident r�publicain Monroe a formul� en d�cembre 1823 les grands principes d�une doctrine qui porte son nom. Il mettait en garde l�Europe contre toute tentative de colonisation de l�Am�rique latine, d�j� consid�r�e comme chasse gard�e avant l�heure, des Etats-Unis.
En contrepartie, Washington s�abstenait de toute ing�rence sur le continent europ�en. Cette doctrine a bien s�r �volu� au gr� des rapports de force internationaux : le pr�sident Roosevelt y a ajout� d�autres principes comme celui de l�interventionnisme au nom de la d�fense des int�r�ts am�ricains. C�est ainsi qu�apr�s 1945, en tirant pr�texte d�un suppos� danger communiste mena�ant les libert�s, l�Am�rique latine, l�Europe de l�Ouest, une partie du continent asiatique et le Moyen-Orient, notamment les p�tro-monarchies, ont �t� int�gr�s dans la zone d�influence am�ricaine. De ce fait, aux yeux de Washington, tous ceux qui ne se trouvent pas dans son aire d�influence sont soit suspects, soit ennemis ou faisant partie de �l�axe du mal� ! Depuis 1945, aucun pr�sident am�ricain n�a d�rog� � cette doctrine qui fonde les grands principes de la politique �trang�re des Etats-Unis. Guid� par ces principes, George Bush a d�but� sa visite par le Br�sil et l� Uruguay, deux pays dirig�s par des gouvernements de gauche, avant de se rendre dans les pays alli�s des Etats-Unis. Un choix qui ob�it � une logique : contrer la politique du pr�sident v�n�zu�lien, Hugo Chavez. Avec l�av�nement de celui-ci, d�mocratiquement �lu pour la troisi�me fois cons�cutive, plusieurs pays et non des moindres ont bascul� � gauche : la Bolivie, l�Equateur, le Nicaragua, auxquels s�ajoutent le Chili, l�Uruguay et bien sur le Br�sil. Porteur d�un projet, �l�Alternative bolivarienne des Am�riques� qui s�oppose au projet n�o-lib�ral de libre-�change pr�n� par George Bush, Hugo Chavez inqui�te les Etats-Unis. Il les inqui�te parce que c�est un chef d�Etat poss�dant la l�gitimit� d�mocratique, �lu sans bourrage d�urnes et qui plus est n�a jamais interdit � l�opposition de s�exprimer : celle-ci poss�de huit cha�nes de t�l� qui, sans discontinuit�, critiquent sa politique, allant jusqu�� user de grossiers proc�d�s pour le faire chuter. Evo Morales, pr�sident de la Bolivie, Rafael Corea, pr�sident de l�Equateur, ont suivi son exemple. Au point o� Washington, habitu� � instrumentaliser les droits de l�homme et le respect de la libert� d�expression pour abattre ses ennemis, se trouve devant une situation in�dite et est de fait d�sarm�. D�s lors, George Bush en est r�duit � tenter de s�appuyer sur les r�gimes dits de gauche �mod�r�e� � le Br�sil et l�Uruguay, voire le Chili � pour constituer un axe englobant les alli�s des Etats-Unis � la Colombie, le Mexique, le Guatemala� � afin de faire barrage aux pays dits �bolivaro-castristes�. Reste que le Br�sil de Lula n�a pas l�intention de se pr�ter � une telle man�uvre. Et qu�� terme, Washington sera contraint de composer avec cette nouvelle r�alit�. A travers ce duel � distance entre Chavez et Bush, on assiste � un affrontement entre deux logiques : une voie de d�veloppement national permettant aux pays sud-am�ricains, sur fond de ma�trise de leurs richesses nationales et de coop�ration intra-r�gionale, de r�duire la pauvret� et les in�galit�s sociales, et le n�o-lib�ralisme g�n�rateur d�in�galit�s, d�aggravation des fractures sociales, d�appauvrissement et de d�pendance politico-�conomique. En mettant au centre du d�bat la possibilit� d�une autre alternative � la mondialisation n�olib�rale capitaliste, Hugo Chavez est en train de montrer la voie aux pays pauvres. Surtout, il est en train de montrer que la mondialisation lib�rale n�est ni une fatalit� ni un vecteur de modernit� comme le pensent certains d�mocrates en Alg�rie.

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