Apr�s que la minoterie et la briqueterie aient cess� leur activit�, la localit� de Hacine, situ�e � une vingtaine de kilom�tres de Mascara, �tait tomb�e dans l�oubli, il faut dire que jadis les deux unit�s de production projetaient � la commune en employant des dizaines de citoyens et le trafic y �taient intense puisque l�on y venait d�un peu partout de l�Ouest pour s�approvisionner en semoule et briques. Aujourd�hui, c�est de nouveau une aubaine pour le village puisque le groupe Kherchouche a rachet� la briqueterie au holding apr�s la dissolution de l�Emaco prononc�e en 1998. Il aura fallu douze mois pour les r�novations de l�usine qui a �t� achev�e en 2007. Cette grande r�alisation aura �t� possible gr�ce au concours de la soci�t� belge Ceratec et des soci�t�s alg�riennes telles ERIOR d�Oran, BERC Tiaret et SARG T�mouchent ont �galement apport� leur contribution. Les facilit�s accord�es par le minist�re de la Participation et le holding Ouest ont acc�l�r�, la mise en service, tiendra � souligner le promoteur. L��quipement de derni�re g�n�ration aura co�t� la bagatelle de dix millions d�euros et la capacit� annonc�e de l�usine est de 50 000 briques/jour soit 100 000 tonnes. Elle porte sur la brique de 8 et 12 trous. D�autre part, les tracasseries de transport de la mati�re premi�re � partir de la carri�re situ�e � 150 m�tres environ, sont �limin�es, celle-ci �tait v�hicul�e par chariots a�riens et aujourd�hui, l�on a proc�d� � la r�alisation d�un pont de 25 m�tres qui permettra aux v�hicules de joindre l�unit� de production pour l�enl�vement de la marchandise. Jeudi matin, M. Abderrahmane Kherchouche accompagn� de son fr�re, nous fait visiter l�usine en nous informant que les capacit�s de stockage sont de 140 000 briques. Sur les perspectives d�avenir, il nous informe que face � la demande annonc�e, le groupe serait appel� � doubler la production pour honorer les commandes et les clients potentiels sont les promoteurs immobiliers et une entreprise chinoise de construction. Sur le site, il a �t� organis� le 21 juin une r�ception pour la mise en service officielle de la briqueterie qui doit g�n�rer 100 emplois directs et d�autres indirects, c�est donc la reprise apr�s dix ann�es de sommeil et la brique sera perp�tu�e, comme dans la tradition lorsqu�on �voquera Hacine, l�on pensera brique. Celle-ci aurait commenc� � �tre produite par le proc�d� traditionnel il y a de cela un si�cle c�est un peu la providence pour la localit�.