Les op�rateurs en pharmacie, r�unis pendant deux jours � l�h�tel El-Aurassi, ont opt� hier pour une s�rie de recommandations dans l�espoir de sortir la profession de son marasme. F. Zohra B. - Alger (Le Soir) - Il s�agit pour ces sp�cialistes d�agir au plus vite pour se pr�parer aux r�percussions qui pourraient �tre enregistr�es lors de l�adh�sion de l�Alg�rie � l�OMC. D�j�, ont expliqu� les pr�sents, les industriels alg�riens dans le m�dicament peinent pour maintenir leurs entreprises � flots. �Les unit�s qui se sont lanc�es dans la production au cours de l�ann�e 2002 sont celles qui se portent le mieux. Ce n�est pas le cas de celles qui se sont lanc�es en 2004 ou en 2005 du fait qu�elles n�ont pas b�n�fici� comme les pr�c�dentes d�un soutien. Ce qui manque actuellement � la profession, c�est de profiter au maximum de leurs activit�s avant l�adh�sion � l�OMC, comme il faut se pr�parer pour pouvoir, par la suite, b�n�ficier des bienfaits de cette adh�sion. Il faut donner le temps aux entreprises de se mettre � niveau avant cette �ch�ance. Comme leur environnement doit se mettre � niveau aussi. Il s�agit, par l�, d��viter une v�ritable catastrophe pour cette industrie naissante�, a d�clar�, hier, M. Nabil Mellah, secr�taire g�n�ral de l�Unop, lors d�une conf�rence de presse tenue en marge du s�minaire. �voquant la question de la proposition du ministre de l�Industrie et de la Promotion des investissements concernant la cr�ation d�un g�ant industriel de la pharmacie, le secr�taire g�n�ral de l�Unop a pr�cis� que si th�oriquement la proposition est int�ressante, il faudrait d�abord que les entreprises aient un int�r�t dans une �ventuelle �fusion� ou �absorption � et que le cadre l�gislatif existe. Pour M. Sauer, directeur g�n�ral honoraire de la Commission europ�enne, derri�re la fusion, il y a aussi l��ventualit� de licenciement de personnel. M. Mellah s�interrogera aussi sur l��ventualit� d�un regroupement des entreprises aussi autour de Saidal, �voqu�e, par M. Temmar : �Saidal a �t� le r�servoir d�o� les entreprises ont puis� leur personnel. Elle a �t� confront�e � une gestion publique, il faut que ses cadres soient mieux r�mun�r�s, sinon comment Saidal pourra-t-elle se prot�ger dans l�avenir et concurrencer les multinationales si elle ne r�gle pas ses probl�mes de ressources humaines ? A l�issue de cette rencontre, les participants ont abouti � une s�rie de recommandations qui concernent notamment la r�duction de la d�pendance aux importations � travers le d�veloppement de la production locale, la contribution � la ma�trise des d�penses de sant� ainsi que la poursuite du dialogue et de la concertation avec les autorit�s concern�es. Il s�agit aussi � court terme, selon l�Unop, de la d�finition d�une strat�gie industrielle, la mise en place d�un cadre r�glementaire pour la profession ainsi que l�acc�l�ration des op�rations d�enregistrement. L�encouragement de la promotion du g�n�rique national ainsi que le remboursement pr�f�rentiel pour la production nationale sont �galement au programme de l�Unop. Les pr�sents insisteront aussi sur la n�cessit� d�une prise en charge du volet formation dans une industrie particuli�rement sensible. Par ailleurs et selon les d�clarations des repr�sentants de l�Unop, une strat�gie nationale de d�veloppement de l�industrie pharmaceutique doit �tre �labor�e avant que ne soient engag�es des n�gociations dans le cadre de l�adh�sion � l�OMC et qui pourraient affecter le secteur.