Les membres du bureau ex�cutif et la grande majorit� de l�assembl�e g�n�rale de la Ligue de wilaya d�Alger de sport scolaire (LWASS) ne comprennent pas la d�cision du pr�sident de la F�d�ration alg�rienne de sport scolaire (FASS) de convoquer, unilat�ralement, un conclave �lectif pour pourvoir au poste de pr�sident de leur structure, rest� vacant, et du bureau, alors que l�actuel ex�cutif, �lu d�mocratiquement, est toujours en poste. Cette r�action a �t� manifest�e par M. Mammeri Madjid, vice-pr�sident de la LWASS, lors d�une r�cente visite � notre r�daction. Ce �coup de force� du pr�sident de la FASS est interpr�t� par les plaignants comme une violation de plusieurs dispositions r�glementaires que sont les articles 48 et 51 de la loi 10- 04 sur le sport, les articles 34 et 35 de la loi 90-31 sur les associations, et l�article 36 sur le statut de la ligue de wilaya. Pour M. Mammeri, ces articles mentionn�s convergent sur une v�rit� r�glementaire. �La FASS ne fait que le suivi et le contr�le des ligues et ne peut intervenir dans les pr�rogatives de l�assembl�e g�n�rale qui est souveraine.� Sur la base de cette citation, la LWASS d�nonce la d�cision du pr�sident de la FASS d�avoir organis� son �lection. �Pour justifier son immixtion, d�clare M. Mammeri, �la FASS n�a pas trouv� mieux que de parler d�inactivit� de la LWASS alors que la r�alit� du terrain le contredit.� �Comment, encha�ne-t-il, interpr�ter ce motif de ligue d�Alger inactive depuis deux saisons, quand l�AGO de la LWASS adopte le bilan moral et financier des exercices 2005-2006 et 2006- 2007 ?� s�interroge-t-il avant de rappeler la participation massive et la r�ussite des athl�tes d�Alger aux phases nationales de 2007 � S�tif, Bordj-Bou-Arr�ridj et Laghouat, tout en pr�cisant que seule la phase nationale de 2008 � Na�ma n�a pas �t� honor�e pour des raisons internes. �Ce fait, argumente-t-il, prouve que le pr�sident de la FASS ignore les activit�s de notre ligue.� Pour �tayer ses dires, il pr�cise que depuis le retrait de Mme Younsi, la LWASS �tait dirig�e par son secr�taire g�n�ral et surtout membre f�d�ral, Bounouh Omar, qui devait r�guli�rement faire des comptes-rendus � la FASS. �En outre, encha�ne, M. Mammeri, le pr�sident de la FASS �tait au courant que la LWASS devait organiser une assembl�e g�n�rale �lective. Le processus r�glementaire a d�but� par un premier conclave du 16-12-07 report� pour quorum non atteint. Ensuite, une deuxi�me AG s�est d�roul�e le 23 d�cembre 2007 avec l�adoption du bilan moral et financier et la cr�ation de la commission des candidatures pour le poste de pr�sident de la LWASS, pr�sid�e par Belhouadjeb Mohamed. Dans l�attente d�une r�ponse de la DRAG d�Alger (Direction de la r�glementation et de l�administration g�n�rale) le bureau ex�cutif de la LWASS s�est r�uni et a d�mis de ses fonctions le secr�taire g�n�ral de la LWASS pour son refus d�lib�r� d�assister � la r�union tout en gardant sur lui les cl�s du si�ge et le cachet officiel de cette instance�. �Est-ce correct, se demande M. Mammeri, que le patron de la FASS convoque unilat�ralement les membres de l�assembl�e g�n�rale pour une session �lective pour le 1er mai courant durant les examens du BEM et du bac sportifs, soit pendant que les membres du bureau ex�cutif de la LWASS �taient mobilis�s ?� Notre interlocuteur dira que cette assembl�e g�n�rale �lective est anti-r�glementaire car elle n�a pas �t� pr�c�d�e d�une assembl�e g�n�rale ordinaire pour constituer la commission des candidatures. M. Mammeri souligne le degr� de maturit� de la majorit� des membres de l�AG de la LWASS qui a boycott� les deux conclaves. En effet, seuls 33 sur les 140 requis y ont assist� et �lu, le 8 mai courant, M. Bounouh comme pr�sident et les 9 membres du bureau ex�cutif dont certains n�ont pas le droit d��tre �lus et que quatre d�entre eux �taient dans le bureau dissout verbalement. Avant de prendre cong� de nous, M. Mammeri, rejoint par quelques membres de la LWASS, place toute sa confiance en la DJS d�Alger, les minist�res de la Jeunesse et des Sports et de l�Education nationale pour r�habiliter le bureau.