Grenade ou Gharnata, une ville de l�Andalousie que les musulmans regrettent tant, et n�est-ce pas qu�ils esp�rent la reconqu�rir un jour ? L�ouvrage d�Amine Malouf L�on l�Africain nous fait d�couvrir cette ville et nous conte un peu son histoire. Il raconte aussi les derniers jours des musulmans � Grenade. Abou El Hassan Ali, avant-dernier sultan de Grenade, aimait s�adonner aux plaisirs de la vie. Pis encore, il n�gligeait les affaires du royaume. Donc, ce sultan �tait tr�s mal aim� de son peuple. Quelques complices permirent � son fils Bouabdillah dit Boabdil de s�enfuir de la tour de Comares o� son p�re le f�t prisonnier et le firent entrer dans l�Alhambra. Malheureusement, celui-ci �tait pire que son p�re. Il �tait, en effet, un souverain sans ambitions, qui s�est content� d�une vie de plaisirs. Il a m�me livr� Grenade aux Castillans et ne s��tait pas battu en homme. Au moment o� il allait quitter Grenade, il se retourna une derni�re fois et la contempla longuement, il contempla cette perle inestimable qu�il avait offerte � Ferdinand et Isabelle de Castille. Il versa alors quelques larmes. Sa m�re, (p�trie de politique car fille de sultan, �pouse de sultan et m�re de sultan), lorsqu�elle vit son fils verser des larmes pour Grenade, elle lui lan�a : �Tu pleures comme une femme un pays que tu n�as su d�fendre comme un homme.� Contrairement aux sultans, cette femme a compris que bien gouverner est une obligation de r�sultats et non une obligation de moyens et que lorsqu�on �choue, les larmes et les lamentations ne servent plus � rien. Boabdil a failli � son obligation de r�sultats et il l�a pay� : il a perdu Gharnata. Une admiratrice de la m�re de Boabdil