Les �lus du RCD exclus de l�ex�cutif communal de Dra�-El-Mizan d�noncent la mise � l��cart par leurs homologues du FFS et accusent principalement le P/APC de les avoir mis � la porte apr�s vingt mois de coop�ration. Dans une rencontre avec les correspondants locaux de la presse nationale, les �lus locaux du RCD ont, d�abord, tenu � faire un r�capitulatif sur les �v�nements survenus au lendemain des �lections locales jusqu�� la date du 24 novembre o� leur mission au sein de l�ex�cutif prit fin. MM. Ouriachi et Boumghar, �lus RCD, nous d�clarent qu�ils n�avaient accept� l�alliance avec leurs homologues du FFS qu�apr�s des garanties de la part du P/APC de travailler dans la coll�gialit� et la transparence dans le but de servir la population sans aucune lutte partisane. �Nous avons adh�r� � cette optique apr�s le concours des proches des deux partis et la direction de notre parti qui nous ont invit�s � int�grer l�ex�cutif pour ne pas sanctionner la population par un blocage qui ne servira personne. Apr�s avoir int�gr� officiellement l�alliance, nous dira Hocine Ouriachi, ex-premier adjoint du maire, nous avons tout de suite remarqu� que la gestion coll�giale �tait loin de se r�aliser et qu�un climat inad�quat r�gnait au sein de cette �quipe car �tre premier adjoint du P/APC et se retrouver sans bureau pendant cinq mois, malgr� mes multiples interpellations aupr�s du maire, donnait � r�fl�chir.� �Durant les vingt mois que nous avons pass�s dans l�alliance, poursuit-il, nous avons v�cu des moments amers. Aucune r�union de l�ex�cutif n�a �t� tenue pendant huit longs mois : toutes les r�unions ont �t�, � chaque fois, report�es sans aucune raison. Le maire se concentre sur des futilit�s telles que la gestion de la case communale, la distribution des parkings et de sacs de ciment, les autorisations de pose de baraques et la r�ception de sa client�le. A chaque fois que nous demandons l�attribution des t�ches de chaque membre de l�APC, le maire faisait la sourde oreille. Puis vint le 24 novembre, date choisie pour mettre fin � notre mission au sein de l�ex�cutif, cette date que nous aimons remplacer par celle du 5 juillet car c�est notre d�livrance d�un fardeau longtemps port�.� A la question de savoir pourquoi avoir boycott� la derni�re r�union de d�lib�ration, l�ex-adjoint au maire nous r�pondra : �Les jeux �taient faits d�avance, alors pourquoi y assister. Ils ont l�habitude de travailler dans l�opacit�, ils supportaient tr�s mal notre franc-parler et notre d�mocratie.� �Le maire fuyait ses responsabilit�s de premier responsable de la municipalit�, poursuit notre interlocuteur. Lors d�une visite du premier responsable de l�APW dans le but de faire un constat du RHP (R�sorption de l�habitat pr�caire), ces gens n�ont pas trouv� mieux que de perturber cette visite que le P/APW a d�ailleurs �court�e. Le sous-directeur des travaux publics, venu inspecter les travaux r�alis�s sur la RN25, a �t� froidement accueilli. Tout est politis�, soutient-il. Dans une d�claration qui nous a �t� remise, les �lus du RCD reprochent � leurs ex-alli�s leur marginalisation et les difficult�s rencontr�es dans l�exercice de leur mission et disent que le d�blocage de l�APC est � l�honneur de leur parti et que la participation dans l�ex�cutif communal �tait motiv�e par le souci de servir leurs concitoyens et contribuer au d�veloppement de leur commune. �En conclusion, ont tenu � nous dire les concern�s, le d�veloppement de la commune ne se pose pas dans le changement de l�ex�cutif mais plut�t au d�part salutaire du P/APC qui a reni� ses engagements envers des gens cr�dibles, il a handicap� notre ch�re commune.� Apparemment, cette affaire ne fait que commencer. Pour notre part, nous resterons � l��coute des uns et des autres pour informer nos lecteurs de tous les d�tails.