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M�DICAMENT G�N�RIQUE
Le discours sans les actes
Publié dans Le Soir d'Algérie le 16 - 03 - 2010

L�Alg�rie est-elle en mesure de promouvoir la production du m�dicament g�n�rique ? Pour les professionnels, il est impossible de le faire puisque l�actuelle politique bloque les producteurs nationaux. Des promesses ont �t� faites par les diff�rents ministres de la Sant�, pourtant, aucune mesure concr�te n�a encore vu le jour.
Irane Belkhedim - Alger (Le Soir) - Pourtant, la production du m�dicament g�n�rique est un enjeu capital. Sa promotion est imp�rative. C�est l�unique moyen qui peut pallier, d�une mani�re d�finitive, la p�nurie de m�dicaments. Le m�dicament g�n�rique doit r�pondre aux m�mes crit�res de qualit�, d'efficacit� et de s�curit� que le m�dicament original ou princeps, souligne le professeur Abid Larbi, chef du service chirurgie visc�rale � l�h�pital de Bologhine. �Le principal avantage du g�n�rique est bien s�r son co�t, en moyenne de 30 % inf�rieur � celui de l'original. Les trois crit�res qui le d�finissent sont : m�me composition chimique, nom diff�rent et moins cher�. Le professeur note que les m�dicaments g�n�riques devraient exister en quantit�s suffisantes dans les �tablissements hospitaliers, priv�s ou publics. �D�une mani�re g�n�rale, les h�pitaux et les CHU en particulier utilisent les nouvelles mol�cules, m�dicaments tr�s innovants et par cons�quent tr�s chers. Les �conomies r�alis�es sur les uns devraient permettre d'acheter et donc, de fournir les autres aux patients�. En Alg�rie, les h�pitaux s'approvisionnent aupr�s de la Pharmacie centrale des h�pitaux (PCH), ce qui devrait faciliter la g�n�ralisation du g�n�rique. La p�nurie fr�quente des m�dicaments non injectables dans nos h�pitaux, pr�cise-t-il, fait que le patient doit s'acquitter de la note de m�dicaments, m�me lorsqu'il est hospitalis�. �Il ach�te ainsi chez le pharmacien priv� tout ce qui manque � l'h�pital. La part du g�n�rique dans la consommation m�dicamenteuse, m�me � l'h�pital, fait intervenir le m�decin, le pharmacien et le patient mais �galement le m�dicament lui-m�me�. Tous ont un r�le � assumer. Pour le professeur Abid, le m�decin ignore souvent le nom des mol�cules (il n'est pas ou peu enseign� pendant les �tudes m�dicales). �Si le m�decin conna�t plusieurs centaines de m�dicaments, le changement des noms et de marques peut �tre d�stabilisant�. Aussi, les pharmaciens s�abstiennent- ils d�inciter � la consommation du g�n�rique (tant chez les m�decins que chez les pharmaciens). L�hostilit� traditionnelle d'une partie de l'industrie pharmaceutique, y est �galement pour quelque chose, affirme-t-il. Quand aux patients, g�n�ralement, les plus instruits ou les porteurs de maladies chroniques, ils se montrent r�ticents � l'�gard du g�n�rique. �Mauvaise qualit�, produit au rabais�. Dernier point, le m�dicament. �Certains sont trop dispendieux � produire ou repr�sentent un trop faible march� pour int�resser les fabricants de produits g�n�riques �.
Cette loi qui bloque tout
Op�rateurs et professionnels estiment que la r�glementation en vigueur bloque tout. �Plusieurs d�clarations officielles ont �t� faites � ce sujet mais aucune action concr�te n�a encore vu le jour. Une politique ne peut r�ussir si elle n�est pas suivie de d�cisions !�, estime M. Messaoud Belambri, le pr�sident du Syndicat national des pharmaciens d�officines (Snapo). Evoquer la situation du m�dicament g�n�rique en Alg�rie, dit-il, c�est d�abord voir les moyens mis en place et tout ce qui reste � faire. Pour le syndicat, le principal probl�me auquel font face les op�rateurs reste la loi de 1998. �A l��poque, l�Alg�rie ne produisait pas de m�dicament g�n�rique. Aujourd�hui, la situation a chang�, ce qui implique la modification de la loi. Il est impossible de continuer dans de telles conditions !�, a affirm� M. Messaoud Belambri. Les questions de la marge b�n�ficiaire et du prix posent probl�me. En mai 2008, le gouvernement a introduit quelques modifications concernant les marges b�n�ficiaires applicables � la production, au conditionnement et � la distribution des m�dicaments � usage de la m�decine humaine. De ce fait, la marge b�n�ficiaire des produits qui co�tent plus de 600 DA a �t� fix�e � 17 %. L�ancienne loi autorisait une marge de 20 % pour les m�dicaments dont le prix d�passe 150 DA. Ce qui n�arrange gu�re les choses puisque, pour les op�rateurs concern�s, la loi met le m�dicament originel et le g�n�rique sur la m�me fourchette de prix ! �C�est contre la politique du g�n�rique. De cette mani�re, l�on encourage la vente du m�dicament le plus cher. La marge b�n�ficiaire appliqu�e au princeps et au g�n�rique est la m�me. Du coup, la r�action imm�diate de l�op�rateur est de vendre le produit le plus cher !�, pr�cise le pr�sident du Snapo. En 2003, le syndicat a �labor� un rapport sur la question et l�a transmis � toutes les institutions comp�tentes. Deux points ont �t� d�velopp�s et des solutions de sortie de crise propos�es. �Malheureusement, il est rest� lettre morte depuis avril 2008 et nous n�en savons rien !�, indique le syndicaliste. Un rapport d�taill� a �galement �t� adress� au pr�sident de la R�publique et des demandes d�audience ont �t� envoy�es aux minist�res de la Sant�, du Commerce et du Travail et de la S�curit� sociale. Point de r�ponse ? �Tous les Etats qui ont opt� pour la promotion du m�dicament g�n�rique ont �t� oblig�s de revoir leur r�glementation. C�est imp�ratif. Ce que nous revendiquons est une d�marche logique qui a �t� d�j� mise en pratique ailleurs. Sans l�appui de la loi, l�on ne peut pas avancer�, conclut M. Messaoud Belambri. Revaloriser la marge b�n�ficiaire et le prix, appuyer le principe du diff�rentiel fixe ou accorder un forfait sur la bo�te du m�dicament sont parmi les propositions que sugg�re le Snapo.


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