Les fruits et légumes sont de plus en plus chers sur les étals des commerçants dans la wilaya de Chlef. Les prix n'ont cessé d'augmenter, contrairement au pouvoir d'achat qui est en nette dégringolade de jour en jour. La pomme de terre, principale base de nourriture pour les familles, est cédée depuis plusieurs mois entre 60 et 70 DA/kg et la tomate entre 80 et 90 DA/kg. La palme revient au haricot vert qui culmine à 300 dinars. Du jamais vu, sachant que le prix n'a jamais dépassé les 200 dinars. Selon les détaillants, ce légume est hors saison. Cette hausse vertigineuse des prix touche également tous les autres légumes. «Par rapport au pouvoir d'achat des citoyens, tout est cher dans les marchés de détail des fruits et légumes», s'entendent à dire de nombreuses personnes. Quant aux fruits, ils ne sont plus à la portée des petites bourses. En cette période d'oranges, par exemple, ces fruits qui proviennent de la plaine du Chellif coûtent très cher. Les oranges de saison, avec leurs différentes variétés, sont cédées entre 120 et 170 DA/kg ! C'est anormal ! Comparé à l'an dernier, le prix moyen d'un kilogramme de légumes a augmenté de plus de 20 %, notamment pour la pomme de terre, la tomate, le haricot vert et la carotte. Pour les légumes, les prix sont particulièrement élevés, et ont grimpé de plus de 15 %, pour ne pas dire plus. Des agriculteurs attribuent cette hausse flagrante des prix à plusieurs facteurs : les maladies qui se développent, la mauvaise qualité des engrais et des produits de traitement, la cherté des semences et le gasoil. Les commerçants-détaillants accusent les mandataires et ces derniers accusent les fellahs. Ces derniers à leur tour justifient la hausse des prix par les intempéries qui ont détruit leurs récoltes. En d'autres termes, qu'il vente, qu'il neige ou qu'il fasse chaud, la maffia qui sévit dans le secteur agricole demeure imperturbable et intouchable dans la mesure où elle décide à sa guise de l'augmentation ou de la baisse des prix des fruits et légumes. Plusieurs projets de développement en cours à Bouzghaïa Une série de projets de développement local, destinés à l'amélioration des conditions de vie des citoyens, sont en cours de réalisation au niveau de la commune de Bouzghaia, a indiqué jeudi le président de l'Assemblée populaire communale de cette commune. L'Alimentation en eau potable (AEP) et l'assainissement viennent en tête de ces projets lors du mandat actuel de la nouvelle assemblée, a souligné Belkacem Guerziz. D'autres projets ont été proposés dans le cadre du plan communal de développement (PCD) pour l'année 2018, dont la réalisation de la deuxième tranche du réseau d'assainissement au niveau de la localité d'Aïn Beida. Parmi ces projets, la même source a cité la réalisation du réseau d'alimentation en eau potable dans le village Cheharir, le parachèvement du réseau d'alimentation en eau potable au niveau de la localité de Sidi Ali dans sa quatrième tranche, et la réalisation du réseau d'assainissement dans le village Tenafria. Pour répondre aux besoins de la commune concernant l'approvisionnement en eau potable, un réservoir de 250 m3 est en chantier au chef-lieu et permettra d'accroître la capacité de stockage de la commune. Pour ce qui est du réseau routier, le P/APC a confirmé que plusieurs projets ont été lancés, à l'image du tronçon reliant le groupe scolaire et la RN 19 dont les travaux sont en cours de réalisation, et également l'aménagement et l'entretien de l'école primaire de la localité de Traïche, l'aménagement urbain du quartier Samet, la réalisation d'un terrain de sport en gazon synthétique dans le centre de la commune, l'aménagement et le bitumage de la route Sidi Ali dans sa première tranche, l'aménagement urbain de hay Sedjour, hay Aïn El-Bahri et hay El-Khebabza au chef-lieu de la commune, l'aménagement urbain du chemin de wilaya menant à la commune de Tadjena et la réalisation d'une œuvre d'art au niveau du village Cheharir.