L'Algérie a enregistré au cours des 5 premiers mois de 2018, selon le ministre du commerce, 48 millions de dollars d'exportations agricoles. Dans ce sens, Said Djellab a révélé hier que le montant des exportations agricoles enregistré pendant les cinq premiers mois de l'année en cours est meilleur que celui du montant global enregistré en 2017, qui était de 56 millions de dollars. S'exprimant en marge d'une rencontre avec le groupe de travail chargé d'œuvrer à la réalisation du développement durable des exportations agricoles, organisée au Centre international des conférences (CIC) à Alger, le ministre a assuré que «d'ici la fin de cette année, le chiffre des exportations agricoles dépassera de loin celui de 2017». Cet exploit, a-t-il dit, est dû aux efforts déployés par le gouvernement et des exportateurs dans la promotion des exportations agricoles. «Afin de promouvoir l'économie nationale, il faudra laisser aux exportateurs la liberté de se spécialiser dans le domaine qu'ils veulent, en leur assurant une formation adéquate», a-t-il affirmé, avant de préciser que «la stratégie du gouvernement consiste à dynamiser la stratégie des exportations pour placer plus de produits locaux sur les marchés internationaux». Dans ce contexte, il indique que son département vise à mettre en place de nouvelles mesures pour faciliter aux exportateurs agréés les procédures d'accès aux marchés du monde, notamment africains. «Un exportateur agréé bénéficie de la garantis de l'Etat algérien, il peut accéder à n'importe quel marché international sans complication», a expliqué le ministre du commerce. S'agissant du Fonds spécial pour la promotion des exportations (FSPE), le premier responsable du secteur a expliqué qu'il a été créé pour promouvoir les exportations hors hydrocarbures, et ce, à travers la prise en charge d'une partie des frais liés au transport de marchandises et la participation des entreprises aux foires et salons à l'étranger. «Cette aide qui sera octroyée en dinars variera entre 15 et 20% pour les exportateurs agricoles, et ce, en fonction de la qualité du produit proposé et des prix affichés sur les marchés internationaux», a souligné l'orateur. Aujourd'hui, a-t-il poursuivi, l'export des produits agricoles fait partie des priorités du gouvernement, pour la promotion de l'économie nationale. En outre, M.Djellab a assuré que le volet des exportations dans la loi organique relative à la loi de finances vise à faciliter et à booster le travail des exportateurs, assurant, à cet effet, que plusieurs mesures ont été prises pour la régulation de certains produits sur le marché ainsi que l'amélioration de la qualité du produit local dans l'objectif de mieux répondre à la demande sur le marché. Le ministre a ensuite indiqué que cette rencontre rentre dans le cadre du programme du président de la république, Abdelaziz Bouteflika, pour la promotion des exportations agricoles. «Notre plan d'action consiste à mettre en place des groupes de travail spécialisés dans ce domaine, afin de trouver des solutions adéquates aux problèmes existant sur le terrain», a fait savoir l'orateur. Selon lui, cette stratégie a fait place à cinq principaux axes, à savoir identifier le produit de qualité prêt à être exporté, assurer le transport des produits, améliorer le système de surveillance, l'évaluation du règlement et des lois relatives à ce domaine et sélectionner les marchés internationaux qui représentent un potentiel pour le produit local.
