Pour certains membres, les jours du président de la FABB étaient comptés. Coup de tonnerre au complexe du 5-Juillet suite au retrait de confiance au président de la Fédération algérienne de basket-ball, Ali Slimani par les membres de l'assemblée de la fédération algérienne de basket-ball, constituée de 59 membres. Il y a lieu de noter que sur les 59 présents, une trentaine a voté contre les deux bilans (moral et financier), six pour, les autres ont préféré s'abstenir. Une fois la séance terminée, M. Belayat Nadir, le représentant du ministère de la Jeunesse et des Sports, intervient pour annoncer une prochaine séance afin de constituer un groupe de volontaires pour la préparation d'une nouvelle élection. Initialement prévue pour le 2 mars écoulée, l'Assemblée générale ordinaire (AGO) s'est finalement tenue ce jeudi 14 mars au complexe du 5-Juillet d'Alger. Il faut dire qu'au départ et selon les organisateurs de la FABB, l'AGO a été reportée pour des raisons techniques et organisationnelles, une manière d'assurer la présence de tous les membres, ce fut finalement pour d'autres causes. Pour certains membres, «les jours du président de la FABB étaient comptés», selon eux, «ce dernier ne faisait plus l'unanimité comme ce fut le cas lors de l'Assemblée élective de 2017, après le retrait de confiance de l'ancien premier responsable de la FABB Rabah Bouarifi». Le bouquet final, cette histoire de report de la dix-huitième journée du championnat d'Algérie de super division (Messieurs) qui devait se tenir le mardi 5 mars, entachée d'une grève des arbitres officiels (AMC). Une autre était donc annoncée pour la semaine qui s'en est suivie. Elle a risqué gros puisque, engendra des conséquences néfastes lesquelles, vont sans doute perturber la suite du programme de la pratique en question. Le retrait de confiance de Slimani s'ajoute au mal qui touche profondément notre sport. Après la boxe, le cyclisme, toujours sans présidents, le sport de Boules, le karaté, le triathlon, ainsi que d'autres… en effervescence, le sport de performance continu de boire le «calice jusqu'à la lie». La goutte qui a fait déborder le vase laquelle a d'ailleurs poussé les membres à agir de la sorte, sans doute l'affaire des officiels qui ne semblaient plus vouloir encore attendre d'activer sans être rémunérés. Une situation qui pourrait probablement causer un malaise au-delà, une perturbation pour la suite des évènements, et un retard dans la compétition lequel se répercutera sur le rendement des différentes équipes nationales. Il y a lieu de souligner que ce report, est intervenu en raison de la grève des AMC, non, après le constat d'une de leur carence, mais pour des raisons financières. Cela dit, une première, laquelle s'est vu emboîter d'autres pas, en mesure de créer des antécédents. Il faut dire que les arbitres (officiels de table et de marque), n'ont pas perçu leur dus depuis voilà le mois de novembre écoulé. Ils ont décidé de lancer un mouvement de grève dès mardi (NDLR dix-huitième journée). Ces derniers utilisent leur propre argent pour se déplacer afin d'officier leurs rencontres. Ali Slimani : «C'est un vote sanction» Interrogé à chaud, Ali Slimani président de la FABB, ne semblait point en mesure d'étaler les raisons qui ont poussé certains membres d'agir de la sorte. «Je suis outré par ce stratagème qui s'est tenu contre ma personne ; je savais qu'il allait se passer quelque chose de bizarre, c'était prévisible. C'est un scénario qui provient de l'extérieur du basket-ball lequel, vient de donner raison aux membres qui ont voté contre moi. Plus tard, je divulguerai certaines choses dont je détiens les preuves. Aujourd'hui, je ne suis guère en mesure d'étaler les raisons de ce qui s'est produit aujourd'hui. Je respecte le comportement et latitude des membres, j'ai été élu démocratiquement et je suis évincé démocratiquement, c'est la vraie démocratie qui vient d'être installée dans le compartiment de notre discipline et c'est tant mieux.» Avec un pincement au cœur, Ali Slimani s'est retiré tout en laissant un goût d'inachevé par la suite qui donnait l'impression à certains membres d'avoir agi vite et sans réfléchir. En somme, avec cette situation que traverse la balle au panier, c'est le sport qui semble ne plus retrouver ses traces.