Que cela en déplaise ou pas, l'Algérie souveraine et n'irritant aucune dette extérieure a réduit à moitié presque le nombre des importateurs passant de 13.500 en 2019 à 7.700 en 2023, chose que certaines organisations régionales et sphères étrangères, en situation économique et commerciale critique et prises par le taux très élevé de l'inflation mondiale causés par les effets de la guerre en Ukraine, n'arrivent pas à l'avaler en se lançant dans une sale campagne calomnieuse contre l'Algérie allant jusqu'à même soulever des restrictions des importations de l'Etat algérien.La réponse algérienne face à ces critiques diffamatoires étrangères ne se fait pas tarder, elle fut délivrée, avant-hier jeudi, par le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Tayeb Zitouni, lors de son intervention accordée au cours d'une séance plénière consacrée aux questions orales des membres du Conseil de la nation, lorsque le membre du Gouvernement a déclaré, haut et fort, que « l'Algérie entendait encadrer les opérations d'importation et les rationaliser et non les geler comme l'avait prétendu certaines organisations régionales et des sphères étrangères, cherchant à exercer des pressions sur l'Algérie et à épuiser ses capacités en devises et, surtout pour qu'elle revienne sur certaines de ses décisions souveraines. Certaines parties ont créé une grande agitation médiatique en parlant de la fermeture du commerce extérieur de l'Algérie ainsi que des restrictions des importations, alors que nous importons pour une valeur de 44 mds usd, ce qui signifie que ces propos sont totalement infondés. Il est clair que nous sommes ciblés, et nous ne pouvons pas avoir la souveraineté sur nos décisions politiques sans avoir la souveraineté sur nos décisions économiques », affirme-t-il. Devant l'écoute attentif des sénateurs, Tayeb Zitouni dira que « ces mesures prises à l'égard des importateurs ont permis de contribuer au développement et de diversifier le tissu économique du pays, et de transformer de nombreux importateurs en fabricants et même en exportateurs, notamment dans certaines industries agro-alimentaires, ce qui a permis la création de milliers de postes d'emploi », dira le ministre du Commerce, Tayeb Zitouni. Démentant formellement ce qui a été dit et rapporté par certaines organisations régionales et des sphères étrangères sur l'interdiction par l'Algérie au recours de l'importation et condamnant haut et fort les pressions exercées par certains cercles étrangers, Tayeb Zitouni a souligné que « grâce aux mesures de régulation et de rationalisation des importations, la facture d'importation a baissé à 44 milliards USD en 2023 contre 60 milliards USD enregistrés auparavant, ce qui a mis l'Algérie à l'abri des endettements extérieurs et le recours au financement non conventionnel », a fait observer le ministre du Commerce. Mieux, Tayeb Zitouni a fait part d'une autre baisse de la facture d'importation prévue pour l'année 2024, « ce qui reflète l'adoption d'une politique économique intégrée, et non pas une politique d'austérité », selon le ministre. Parlant de chiffres, Tayeb Zitouni a précisé que le ministère du Commerce et de la Promotion des exportations « avait traité en 2023, 32.550 factures de 7.772 importateurs, d'une valeur avoisinant les 14 milliards USD, soit une augmentation de 38% par rapport à 2022 », dit-il devant les nombreux sénateurs présents à la salle. D'autre part, et durant son exposé fait devant le Conseil de la nation, le ministre du Commerce a évoqué, avant-hier jeudi à Alger, un plan « complet et global » pour contrôler les prix. Tout en soulignant une augmentation de la valeur de la monnaie nationale grâce au développement des exportations algériennes, Tayeb Zitouni a révélé, aussi, un début de la baisse de l'inflation et l'abondance de produits de large consommation sur les marchés nationaux. Deux points positifs auxquels s'ajoutent, dira le ministre, une lutte sans répit contre le phénomène de la contrefaçon. Sur ce plan, Tayeb Zitouni a fait savoir que 17 plaintes contre la contrefaçon ont été déposées en 2023 par les opérateurs économiques auprès des services de contrôle relevant du secteur, dont sept concernent des produits alimentaires.