La stratégie et les textes existent, mais point d'application sur le terrain. Comment développer le sport scolaire sans la base, sans infrastructures, ou encore sans stratégie, c'est du moins, une question qui taraude le plus souvent l'esprit. Dans le sport scolaire, plusieurs nations huppées disposent de leurs propres installations sportives. Le Zimbabwe, l'Afrique du sud ainsi que l'Egypte pour ne citer que ces nations Africaines, n'ont point besoin des autres pour s'exprimer, leurs complexes suffisent amplement. Selon plusieurs acteurs du sport «Une symbiose entre les différents ministères, (éducation, jeunesse / sports et enseignement supérieur), s'impose, elle serait du moins, la solution. Seule initiative en mesure de sauver le sport de performance en quête à des difficultés énormes, revenir à des symposiums, séminaires ou assises sur l'éducation physique et le sport, ne pourrait que lui redonner ses lettres de noblesses, comme au bon vieux temps». Il existait une volonté de la part de certains bénévoles, lesquels, avaient permis aux responsables de réfléchir sur une politique qui avait donné suite à une stratégie. Celle-ci a pondu les moyens de sa politique, celle de voir progresser le sport scolaire. Aujourd'hui, c'est cette même volonté qui manque, alors que la stratégie et les textes existent, mais point d'application sur le terrain. Pour la question d'un seul créneau de 45 minutes d'activités de sport dans les établissements par semaine, qui reste très insuffisant. Il est vrai que chaque élève a le droit de pratiquer une activité physique, bien sur, sans qu'il soit malade ou ayant un empêchement. Avant de parler de sport, il s'agit d'abord d'activités ludiques d'une manière générale. L'activité sportive est une matière au même titre que les autres, le problème existe à la base, au niveau du primaire ou le manque d'instituteurs est criard. L'école dispose de plus de 4 millions d'élèves et de plus de 19000 établissements et quand on voit ces dernières années, l'inexistence du sport à la base, l'on se pose des questions. Aucun établissement scolaire ne dispose d'infrastructures sportives, cela n'encourage point son développement, hormis bien entendu, quelques établissements du moyen et du secondaire, construits ces dernières années lesquels, restent insuffisants. Cela pour prouver notre politique qui doit d'abord débuter par l'infrastructure. Dans le passé, les élèves arrivaient à pratiquer deux fois quarante cinq minutes d'activités sportives par semaine, aujourd'hui, ils n'arrivent pas à faire la moitié». Des textes non appliqués sur le terrain Il ne faut guère omettre que l'EPS et le sport scolaire peuvent néanmoins représenter le “fer de lance” de toute politique de promotion et de généralisation de la pratique sportive hors du cadre scolaire. Dans de nombreuses nations, l'éducation physique et sportive, l'EPS constitue une préoccupation majeure et certaine, la spécificité du sport scolaire tient à une double situation, celle de l'ancrage dans le monde éducatif et celle de l'appartenance potentielle au monde du sport au point de figurer parmi les critères pertinents du développement d'une nation. Pour cela, les chartes et textes de références qui induisent la politique éducative. Les lois sur l'EPS (loi 76 – 81, loi N°89.03, l'ordonnance N°95-09 et la loi 04-10 relative a l'organisation et au développement du système national de la culture physique et sportive, stipule que l'Etat Algérien assure et garantit le développement de l'éducation physique et sportive. Cette optique n'est point tellement appliquée chez nous lorsqu'on voit la situation dans laquelle se débat ce secteur plutôt, en perte de vitesse. Au lendemain de notre indépendance, le sport national avait été mis sur pied par la voie du sport dans les établissements. Pendant ce temps, les disciplines sportives étaient variées et le nombre de pratiquants était assez important. Le mouvement sportif national et au moment où il n'arrive pas à obtenir la place qu'il devrait occuper, continu de végéter dans le flou. Les spécialistes du sport affirment que la phase la plus propice de la vie sportive de l'individu se situe pendant la scolarisation de l'enfant à partir de 5- 6 ans. Le but de cette étude est de mettre en évidence la réalité de l'éducation physique et sportive (EPS) et du sport scolaire au sein des établissements scolaires Algériens et de porter ainsi, un regard critique sur les dimensions éducative, sociale et culturelle. En somme, le sport scolaire demeure incontournable, il nous fait rappeler ce nombre d'athlètes ou d'équipes impressionnant qui est passé par sa trace avant d'atterrir dans le sport d'élite, une option loin d'être appliquée aujourd'hui.