Des présidents ont été évincé de la manière la plus impropre, ce qui veut dire, que leur probable retour qui est bien possible, ne pourra que redonner espoir à un sport malade de sa gestion. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Raouf Salim Bernaoui, fraîchement installé à la tête du secteur, vient de décider de la réhabilitation d'ex-présidents de fédérations dont bon nombre ont été déclaré «injustement inéligibles». Et les regards sont plutôt braqués sur l'ex-ministre Ould Ali sans motif valable lequel, en avait décidé à la guise de certains responsables de la tutelle, aujourd'hui évincés à leur tour. Bon nombre d'ex-présidents se sont donc retrouvés écartés sans la moindre cause valable, des décisions farfelus jamais utilisées auparavant. Après un travail très souvent de sale besogne, des présidents ont été évincé de la manière la plus impropre, ce qui veut dire, que leur probable retour qui est bien possible, ne pourra que redonner espoir à un sport malade de sa gestion et des ses hommes. Il est vrai qu'hormis deux ou trois présidents qui ont vu leurs bilans rejetés, les autres auraient souhaité disposer d'arguments valables pour se voir évincer de la sorte. Certains ont été accusés de mauvaise gestion financière, sans aucune preuve concrète, alors que le TAS à ce moment, avait demandé aux personnes déclarées inéligibles de ne pas aller loin dans leurs poursuites. Aujourd'hui qu'un nouveau ministre connaisseur en la matière et par cette action «inédite» vient de décider de rouvrir les dossiers d'anciens présidents, des langues fourchues commencent à se délier, dont, une certaine presse laquelle, continue de s'acharner, non seulement sur la personne mais aussi sur l'action. L'on se rappelle que celles-ci, s'étaient rangées du côté de l'ancien ministre au moment de leurs évictions. Selon ces dernières, le ministre cherche à prôner la réconciliation. C'est tout à son honneur, et il le fera dans les règles de l'art et les déclarations d'éligibilité se feront au cas par cas. Toujours selon cette presse, la levée de l'«inéligibilité» d'une manière générale est un acte de mauvaise gestion. Tout le monde le sait, sauf qu'il n'y avait pas de raison valable, ou juste une histoire de personnes. En connaisseur averti, M. Bernaoui vient de faire preuve de sagesse et surtout de sens de gestion ; il souhaite, par cette action, prôner la réconciliation, un bon début pour un gars qui a déjà donné ses preuves sur le terrain. Ce dernier souhaiterait aussi, voir notre sport sortir du marasme dans lequel il se débat depuis voilà quatre années. Cette levée d'inéligibilité des anciens présidents déchus est en train effectivement de se faire au cas par cas. Les présidents qui ont été victimes du dédain, du mépris, de l'oppression, de l'injustice ou de l'excès de pouvoir dont les autorités sportives ont fait preuve en toute impunité, mériteraient bien la levée de leur «sanction». Il faut rappeler que d'autres avaient démissionné au temps d'Ould Ali, sachant que le sport allait atteindre son plus bas niveau. Boudina, Guemar et Zaater, futurs conseillers du MJS En revanche, cette presse qui pointe du doigt des présidents incriminés (injustement), n'a point soufflé mot sur certains dont les bilans ne se sont pas vus adopter, mais avaient fait un retour tonitruant à la tête de leurs instances respectives. D'autres présidents par contre, qui ont failli probablement à leurs missions, ne se sont pas vu inquiéter. En somme, l'action de l'ancien ministre a donné ses répercussions, puisque certaines presses ne veulent pas d'un retour d'anciens présidents et leurs bureaux sous prétexte qu'elles n'ont guère bénéficier de largesses des fédérations. Il ne faut guère oublier que le ministre actuel a lui-même subi cette sanction d'inéligibilité et sait donc parfaitement ce que veut dire souffrir de la «hogra». Aujourd'hui qu'il est à la tête du ministère de la Jeunesse et des Sports, aider les présidents qui ont été victimes de pression et d'injustice, donnera beaucoup à réfléchir à certains ministres qui se sont succédés. Celui-ci aura l'opportunité de réhabiliter certains dans leurs droits. Une autre bonne action du ministre, celle de nommer sans discrimination, d'anciens cadres du sport comme ses principaux conseillers, il s'agit de Mokhtar Boudina, Kamel Guemmar et Sid Ali Zaater.