La mission du ministère de la Jeunesse et des Sports et du Comité olympique et sportif algérien est «d'assurer la préparation, la logistique, aussi de mettre les athlètes dans les meilleures conditions». Le conflit latent entre le COA et le MJS a été la cause qui a quelque peu fait reculer le niveau de la performance nationale. Cela dit, les répercussions sont en train de donner leurs lots de surprises pour peu que nos athlètes y échapperont d'ici les épreuves des prochains Jeux olympiques de Tokyo en 2020 mais aussi en prévision des Jeux méditerranéens que la ville d'Oran accueille en 2021. Pour certains responsables du sport, des fédérations sont en manque de finances, des athlètes privés de moyens, la préparation pour les objectifs assignés en proie à des difficultés, enfin une mauvaise considération vis-à-vis de nos athlètes toutes disciplines confondues. Il serait plutôt hasardeux de pronostiquer un quelconque résultat. Interrogés sur les objectifs des athlètes algériens pour les compétitions suscitées, la mission du ministère de la Jeunesse et des Sports et du Comité olympique et sportif algérien est «d'assurer la préparation, la logistique, aussi de mettre les athlètes dans les meilleures conditions mais aussi de songer dès à présent, au déplacement de la délégation en vue des JO de 2020, pour réussir les missions respectives». Aujourd'hui. les données ont totalement changé avec l'arrivée d'un Raouf Bernaoui comme premier responsable du secteur lequel, a vécu différentes situations. Le conflit entre le COA et le MJS commence, en effet, par donner ses répercussions, dans l'attente de se voir récupérer par sa nouvelle feuille de route. Cela dit, et avec les moyens mis à la disposition des athlètes, le sport national semble perdre de son aura. Devenu un sujet récurent pour les Algériens, des questions posées et probablement discutées ces temps-ci sur cette guigne qui n'arrête pas de le ronger. Il s'agit bien entendu, de la baisse sensible du niveau de la performance en Algérie, toutes les disciplines sont aujourd'hui, concernées. L'évaluation de 1975 à 2019, des institutions sportives en Algérie, ont clairement mis en évidence une baisse de la qualité de notre performance, celles-ci, ont été analysées dans un contexte marqué par une conjoncture difficile propre à chaque pays. Le recul s'est fait sentir sur les plans, organisationnel, de développement (infrastructurel, financier et matériel). La difficile prise en charge de nos athlètes ou de nos équipes depuis voilà des années, prouve que l'impact est devenu inquiétant, mais peut toutefois trouver refuge. L'une des solutions, mise en aparté, celle, d'impliquer le sport militaire et scolaire comme au bon vieux temps des premières années de l'indépendance. Cette politique impliquant le sport militaire, le sport scolaire ou le sport dans les APC et autres, partis politiques, estomperait sans doute ce recul qui prend d'autres proportions. L'on rappelle qu'une fois, le Conseil s'occupant des statistiques du CIO, a classé notre pays sur la liste des nations à avoir accusé un recul sur plusieurs années. Cette réaction devra nous pousser à conjuguer nos efforts avec l'optimisation de nouvelles options sportives, une manière pour que l'on soit dorénavant plus crédible. Combien sont-elles en revanche, ces personnes à se poser des questions sur le fonctionnement du sport algérien au lendemain de l'indépendance ? la réforme n'existait pas encore, les moyens manquaient terriblement ou étaient loin de ceux d'aujourd'hui, sauf que la volonté y était. L'Algérie continuait donc à maintenir le cap pour développer plusieurs disciplines sportives en quête d'exploit à l'image, du sport-co, de combats ainsi que les disciplines individuelles. Fallait-il rêver ou patienter pour que les moyens soient mis à la disposition des athlètes ? La seule méthode de soutien à la performance et de se voir se propulser de l'avant, rallier le sport scolaire et militaire au sport civil. Plus tard, en 1978, vint la réforme sportive laquelle a transformé le Mouvement sportif en une machine faisant du secteur une vitrine, une meilleure manière de faire connaître une Algérie libre et indépendante où tout Algérien se sentait concerné, une occupation bien méritée. Cette réforme sportive a pondu le fameux texte, de voir l'engagement des entreprises algériennes prendre en charge le sport national en gardant un œil sur la performance, perçu d'ailleurs comme une bouée de sauvetage, une vision considérable, que nos voisins en sont systématiquement servis, c'était un autre combat pour les Algériens. En somme, le plus important, cette fiche de progression passée comme une lettre à la poste, où le seul objectif de l'époque, voir évoluer notre sport et à tout point de vue. C'est de cette nouvelle feuille de route que le nouveau ministre souhaiterait s'inspirer sauf qu'il devra être soutenu par tous les acteurs du Mouvement sportif
