Les habitants de ce village vivent l'oisiveté, l'ennui, en l'absence de structures de loisirs tels les aires de jeux pour enfants, un stade de proximité, une bibliothèque et autres structures juvéniles. Le village Aïn El-Ouzla, relevant de la commune de Aïn Merane, au nord-ouest de la wilaya de Chlef, a toujours fait les frais de la marginalisation en matière de développement depuis des décennies. Les habitants ont fait part des préoccupations qui empoisonnent leur vie quotidienne, et ce, durant des années, en l'absence de dialogue avec les autorités communales qui n'ont pas réagi aux nombreuses correspondances et protestations, à travers lesquelles ils ont soulevé plusieurs points importants concernant principalement l'alimentation en eau potable ainsi que d'autres préoccupations, dont l'aménagement urbain, les aides à la construction rurale, l'éclairage public et le transport scolaire. Les habitants de ce village vivent l'oisiveté, l'ennui, en l'absence de structures de loisirs tels les aires de jeux pour enfants, un stade de proximité, une bibliothèque et autres structures juvéniles. Les habitants ont fait savoir que le village accuse un déficit en AEP, accentué par la vétusté du réseau de ce dernier, d'où l'eau n'a pas coulé dans les robinets depuis plus de dix mois, ce qui les a contraints à s'approvisionner à l'aide de citernes tractables à raison de mille dinars la citerne. Leurs habitations ne sont pas toutes raccordées au réseau d'assainissement, l'éclairage public fait défaut, contraignant les habitants à se cloîtrer chez eux très tôt avant le début de la soirée, alors que pour le transport scolaire, c'est une autre histoire. Les protestataires ont fait savoir que leurs enfants sont transportés au collège par le bus de l'APC seulement la matinée, alors que l'après-midi, ils se débrouillent pour rentrer chez eux. Les protestataires réclament également l'aide à la construction rurale car, bien que d'après eux, Aïn El-Ouzla soit l'un des villages les plus surpeuplés de la commune de Aïn Merane, il n'a pas bénéficié de sa part du développement. Aujourd'hui, la situation perdure sans que les élus locaux n'entreprennent des mesures destinées à atténuer le calvaire des habitants. De ce fait, ceux-ci lancent un appel aux autorités municipales pour la prise en charge de leurs préoccupations dans le cadre des divers programmes de développement.