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Une union au coût exorbitant
Le mariage à Tlemcen
Publié dans Le Temps d'Algérie le 06 - 04 - 2009

Les cérémonies et les cortèges de mariage ont déjà commencé à travers les différents quartiers et les cités périphériques de Tlemcen. La fin de semaine dernière, par exemple, la ville a connu une ambiance particulière, eu égard aux nombreux cortèges nuptiaux qui ont mobilisé beaucoup de véhicules, minibus et motocycles accompagnant les mariés dans leur tournée symbolique.
A Tlemcen, le mariage est connu pour être une institution coûteuse, trop coûteuse même pour les familles des jeunes tourtereaux convolant en justes noces. Or personne n'ose s'en plaindre. Le mariage est un devoir social et religieux, il se prépare pendant de longues années et doit être célébré dans la joie et le faste. En outre, un mariage coûteux symbolise l'importance de l'union, dit-on à Tlemcen.
Le rituel traditionnel se caractérise par ses deux étapes bien distinctes, les fiançailles puis le mariage proprement dit.
Autrefois, les cérémonies se déroulaient modestement dans les maisons des mariés, et tout le monde, amis, proches, voisins s'entraidaient pour réussir l'événement. Bien que la fête commence avant le mariage et se prolonge pendant près d'une semaine, tout se passait très bien et l'on ne se plaignait pas des dépenses.
Le mariage débute par une journée appelée «louchi», qui correspond à la veille de la nuit de noces. Durant cette journée, une ambiance extraordinaire règne dans la maison et même dans les maisons mitoyennes. Ce jour-là, un groupe de jeunes va ramener le trousseau du marié composé de salons en velours, de couvertures, de plusieurs «bourabah» (couvertures traditionnelles en laine), de tapis traditionnels, de matelas, de draps et de valises pleines de vêtements de la mariée. Le tout est installé dans la chambre des mariés.
Que sont devenus les rites d'antan ?
Le soir, ce sont les proches et les amis qui arrivent, une grande cérémonie commence alors sur la terrasse de la maison et est animée généralement par une troupe musicale. Les invités dînent et reviennent sur la terrasse pour danser jusqu'au matin. La seconde journée, celle des noces, le mari, appelé «moulay», quitte la maison pour aller se reposer chez un ami. Là, il reçoit tout ce qu'il lui faut pour être prêt le soir.
A la tombée de la nuit, la mariée est ramenée dans un cortège de voitures. L'époux, lui, est au café du coin. Commencent les embrassades de félicitations au rythme de la «zorna». Il est ensuite revêtu d'un burnous et est invité à enfourcher un cheval richement harnaché qui le conduira chez la mariée.
Une autre cérémonie est prévue le lendemain, c'est la journée appelée «sabaa» qui signifie septième jour. Encore une fois, «moulay» est conduit chez la mariée depuis la cafétéria du coin mais cette fois-ci sans burnous ni cheval. Aujourd'hui, comme partout d'ailleurs, la cérémonie de mariage se déroule en une seule soirée. On a tué les traditions pour plonger dans une imitation qui n'est guère favorable à notre société.


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