Le réseau routier de la wilaya de Sétif, l'un des plus meurtriers du pays, a, d'après le bilan mensuel de la Protection civile, enregistré durant le mois de septembre pas moins de 182 accidents, lesquels ont fait 9 morts et 245 blessés, et ce, sans compter les incommensurables dégâts matériels devant être une nouvelle fois supportés par le Trésor public. L'excès de vitesse, le non-respect du code de la route sont les principales causes d'une hécatombe qui n'en finit plus. En plus du facteur humain, le volet mécanique (le parc roulant, presque neuf s'entend) est l'autre source d'une catastrophe ne disant pas son nom. Les campagnes de sensibilisation ainsi que les mesures coercitives prises par les pouvoirs publics n'ont apparemment pas dissuadé certains chauffards ayant transformé la route en circuit de formule1. Il convient de préciser que les routes des Hauts-Plateaux sétifiens, notamment la RN5, ont enregistré durant les neuf mois de l'année en cours 1761 accidents faisant 53 morts et 2172 blessés. Même si ce macabre bilan est inférieur à celui de l'année dernière, le réseau routier de la wilaya continue à briser des vies et à endeuiller des centaines de familles victimes du terrorisme de la route, un phénomène prenant de plus en plus les allures d'un cataclysme
