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La réalisatrice Sihem Merad au Temps d'Algérie : «Je voulais faire un travail sur la rue Tanger»
Publié dans Le Temps d'Algérie le 13 - 12 - 2015

Née à Alger, en 1978, Sihem Merad a suivi des études universitaires en France où elle a obtenu un mastère en management de projets culturels. En 2001, elle active au sein de de l'association Troisième Monde. Cette dernière regroupe ethnologues et vidéastes pour le montage de projets autour de l'image. Entre 2007 et 2010, Sihem Merad collabore, en tant que programmatrice ciné-musique au pôle cinéma du Festival annuel de musique à Alger et le Festival gnaoui dont elle est à l'origine et qu'elle a dirigé pendant trois ans. Le documentaire, Khadra et les autres est son dernier film. Elle a accepté de nous en parler.
Le Temps d'Algérie : Qu'est-ce qui vous a motivé pour réaliser un film documentaire sur la Cinémathèque d'Alger ?
Sihem Merad : Je suis une fille de la rue Tanger, et Alger-centre est mon quartier. Adolescente, j'ai fréquenté le collège Ali-Harriched. Mon itinéraire quotidien était les rues et les recoins des rues Tanger et Larbi-Ben M'Hidi. En 2006, j'ai réalisé mon premier film documentaire Premier Plan Algérie, puis un second film documentaire Un cinéma à tout cri. En faisant ces films, qui donnent un coup de projecteur sur la jeune production cinématographique algérienne, j'ai découvert peu à peu la Cinémathèque algérienne. En 2009, on l'a fermée durant deux ans pour travaux. Je passais tous les jours pour voir l'avancement des travaux et c'est là que j'ai fait la connaissance de Boualem Boukhroufa et Jaffar Ouali, employés de la Cinémathèque. Ils me racontaient tous les jours pleins d'histoires et d'anecdotes sur la Cinémathèque jusqu'au jour où ils m'ont présenté Khadra Boudehane. C'était le déclic. J'ai eu l'idée de faire un film documentaire sur cette institution à travers son personnel d'encadrement. Je n'avais pas envie de raconter l'histoire de la Cinémathèque à travers les grands réalisateurs du monde qui y sont passés. Le côté prestige ne m'intéressait pas mais plutôt le côté humain. Ajoutez à cela l'ancrage géographique de la cinémathèque. Son emplacement au cœur d'un des quartiers les plus populaires de la capitale. On a tendance à croire que c'est seulement une certaine d'élites et une certaine classe sociale fréquentent ce genre de lieu mais en réalité non. Je me suis rendue compte que la cinémathèque grouillait de monde tous genres confondus. Il y avait plus de mille personnes par jour. Au départ, je voulais faire un travail sur la rue Tanger, revenir sur son histoire, ses richesses... qu'elle continue d'ailleurs à préserver. Ce côté Casbah en pleine ville m'intéresse beaucoup. Mais j'ai réalisé que c'était un gros travail très dur pour moi…
Pourquoi avoir choisi Khadra Boudehane pour raconter la Cinémathèque d'Alger et pas Boudjemaâ Karèche ou Ahmed Hocine ?
C'est vrai que Boujemaâ Karèche, en tant que directeur de la cinémathèque, a repris haut la main le flambeau d'Ahmed Hocine. Mais raconter la Cinémathèque à travers Khadra et les autres était facile pour moi. J'avais envie de rester au niveau du personnel d'encadrement, l'enrichir d'anecdotes de Khadra, cette femme attachante qui a travaillé toute sa vie dans cet univers réservé aux hommes.
Pourquoi n'êtes-vous pas revenue sur l'historique da la cinémathèque dans votre film documentaire ?
C'est un choix. J'avais envie d'inscrire mon film dans le présent, je n'avais pas envie de faire un film historique. Il y a les livres pour ça, ils sont là pour raconter toute l'histoire de la cinémathèque. Pourquoi refaire ce qui a déjà été dit ou fait ? Je n'avais pas envie de parler de la cinémathèque dans le sens de dire qu'avant, le cinéma algérien était bien et qu'aujourd'hui il est catastrophique. J'avais envie de parler du présent, de ceux qui ont fait et qui donnent toujours au cinéma… C'est pour ça que le personnage de Samira Kaddour est extraordinaire. Il représente tout le travail d'encadrement et de soutien de ses employés. Cette jeune femme a débuté son travail à la cinémathèque en tant que caissière, puis elle a été prise sous l'aile de Boudjemaâ Karèche et de Khadra. Elle est devenue projectionniste et actrice.

Cela vous a pris combien de temps pour faire le film ?
Cela m'a pris un an et demi pour le faire. Car j'ai eu les financements partie par partie et comme je voulais bien faire les choses, j'attendais chaque fois d'avoir les enveloppes suffisantes pour faire un bon tournage ensuite une bonne post-production puis pouvoir revenir à Alger avec toute mon équipe.
Vos projets ?
Ce film est comme un teaser d'où je veux développer beaucoup de thématiques. Il y a tellement de sujets dans ce film que j'aimerais les reprendre en m'approfondissant plus dans chaque sujet.
Entretien réalisé


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