Les Chélifiens ont célébré lundi la fête de l'Aïd El-Adha dans une atmosphère de piété et de joie, procédant au sacrifice rituel dans des conditions climatiques favorables. Une ambiance de fête prévalait à travers l'ensemble des quartiers de la ville. Cette année encore, certains citoyens, par commodité et pour une meilleure hygiène, ont préféré égorger leurs moutons au niveau des abattoirs. Ils ont préféré débourser 2500 DA pour faire égorger et nettoyer leurs moutons aux abattoirs du quartier et gagner ainsi du temps et faciliter à leurs familles la préparation des repas. La permanence des commerces a été respectée, selon les habitants de la ville rencontrés le deuxième jour de l'Aïd. A la boulangerie de haï Meddahi, sise au centre-ville, le pain était prêt comme d'habitude de quatre heures du matin jusqu'au soir. Les commerces d'alimentation générale ont, de leur côté, respecté la permanence dans presque tous les quartiers de la ville. Comme à l'accoutumée, une atmosphère d'entraide et un élan de solidarité ont caractérisé ce rituel. Un élan de solidarité s'est formé dès le premier jour de la fête autour des familles nécessiteuses. Des associations et des bienfaiteurs se sont ralliés autour d'un seul objectif, celui de faire le bonheur des familles n'ayant pas les moyens de s'acheter le mouton du sacrifice et leur permettre de célébrer cette fête religieuse dans les meilleures conditions. Des bénévoles et des associatives caritatives ont distribué des centaines de moutons à la veille de l'Aïd à des familles nécessiteuses de différents quartiers de la ville. Mais ce qui a caractérisé le deuxième jour de l'Aïd El Adha, c'est le fait que des associations ont organisé des séances de «ch'wa» au profit des réfugiés africains. Une d'action qui démontre la générosité, la solidarité et l'entraide sociale dont l'Algérien fait preuve à chaque fois qu'une occasion se présente, principalement lors des fêtes religieuses.