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Louisa Dris Aït Hamadouche au Temps d'Algérie: «La France de 2002 n'est pas celle de 2017»
Publié dans Le Temps d'Algérie le 24 - 04 - 2017

Quelle lecture faites-vous des premiers résultats de l'élection présidentielle en France ? - Qu'est-ce qui a joué en faveur de Macron ? A-t-il réussi selon vous à incarner véritablement le changement ?
La première observation à faire concerne le fait qu'il s'agisse de deux candidats qui rajeunissent considérablement le paysage politique français, tant en termes d'âge que d'expérience politique. La courte avance de Macron vient de sa double capacité à, premièrement, rassembler les courants qui ne parviennent plus à se distinguer clairement, à savoir le centre droit, le centre gauche, la sociale démocratie et la gauche, et deuxièmement à attirer les déçus des partis conventionnels au pouvoir depuis toujours … Marine Le Pen, en revanche, possède un réservoir électoral plus restreint, aux contours plus définis, à savoir les souverainistes, les nationalistes et les ultraconservateurs. L'un comme l'autre symbolisent la défaite des partis conventionnels vieillissants.
Devra-t-on s'attendre à un «barrage républicain» contre Le Pen au deuxième tour ?
La principale différence entre le scrutin de 2017 et celui de 2002 est l'absence d'effet de surprise. La présence de Marine Le Pen était attendue. Cette prévision laisse penser qu'une partie de la classe politique a préparé un plan de riposte qui consistera à constituer un «front républicain» pour faire barrage au second tour. Cela étant, l'absence d'effet de surprise, d'une part, et les résultats obtenus par le Front national d'autre part montrent que la France de 2002 n'est pas celle de 2017. Aujourd'hui, l'extrême droite est sortie des sentiers battus ; elle est décomplexée et ceux qui ont voté FN seront moins stigmatisés qu'à l'époque. En 2017, le front républicain risque d'être moins moralisateur et culpabilisateur qu'à l'époque, et surtout plus politicien qu'idéologique, en témoigne le cap immédiatement mis sur les futures législatives.
De quoi sera fait l'avenir des relations algéro-françaises avec Macron ou Le Pen à la présidence ?
La première observation à faire est que la politique étrangère n'a pas pesé dans les programmes et les discours électoraux des candidats ; les rares fois où le sujet a été abordé, c'est l'Europe qui en était le cœur. Quant aux relations algéro-françaises, elles seraient susceptibles d'être impactées en cas de victoire de Marine Le Pen au second tour. Les réseaux algérianistes et révisionnistes comptant parmi ses principaux soutiens, une crispation des relations bilatérale serait à prévoir. Mais comme le répète souvent le gouvernement algérien, l'Algérie traite avec les Etats, pas avec les régimes… les intérêts structurels finiront par prendre le dessus. En cas de victoire de Mélenchon, la communication sera certes plus facile, et les relations bilatérales finalement conformes à ce qu'elles ont toujours été. Pour que les relations algéro-françaises changent, le changement ne devra-t-il pas venir de l'Algérie ?


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