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Marginalisation des artistes: La publicité comme bouée de sauvetage
Publié dans Le Temps d'Algérie le 28 - 09 - 2017

Il est tout à fait normal qu'un grand artiste passe dans un spot publicitaire mais il est illogique qu'il le fasse car il ne tourne plus dans les films.

Ces derniers jours, on a constaté le retour du comédien Ahmed Kadri, connu pour le personnage de Krikèche, qu'il incarnait dans les années 1960-1970, en jouant notamment en duo avec son compère Kaci Tizi Ouzou, de son vrai nom Hamid Lerari. Bien qu'il soit retraité de la wilaya d'Alger pour y avoir travaillé depuis la période coloniale, Ahmed Kadri, comme beaucoup de nos artistes, ne peut vivre avec la solde mensuelle qu'on lui remet chaque mois, ce qui aurait pu le pousser à passer dans un spot publicitaire.
Le fait qu'un service marketing d'une entreprise ait pensé à lui, veut bien dire que l'artiste est connu et garde ses capacités pour jouer dans un film ou un sketch, ce qui est la spécialité de Krikèche qui était parmi les comiques les plus connus (et le reste) d'Algérie.
Ce qui n'est pas normal, par contre, est qu'on ne lui propose plus, depuis longtemps de passer dans des films. Pourtant, Krikèche est bien connu, notamment par les producteurs des chaînes de télévision nationales. C'est vrai qu'il y a une nouvelle génération de réalisateurs et d'acteurs mais on devrait penser aux anciens qui peuvent toujours montrer leur savoir-faire.
Kheznadji, Bouadjadj et les autres...
Krikèche n'est pas le seul artiste mis à l'écart. Il n'est pas normal que nos jeunes ne connaissent pas les comédiens, musiciens et chanteurs tels que Mustapha Preure, Mustapha Sahnoun ou Mahieddine Bentir.
On se demande pourquoi des chanteurs comme Mazouz Bouadjadj, qui est le dernier des grands maîtres du chaâbi, n'est pas appelé à passer à la télévision et n'est pas programmé par les festivals et organismes tels que l'ONCI et Arts et culture.
Selon nos informations, il n'aurait pas participé au dernier festival du melhoun dédié à Sidi Lakhdar Benkhlouf qui s'est déroulé pourtant dans sa ville à Mostaganem.
Le grand maître de la chanson andalouse, Mohamed Kheznadji, semble également mis en quarantaine par ces organismes et les chaînes de radio et télévision. Doit-on attendre la disparition de ces maîtres pour nous dire qu'ils n'ont pas laissé d'enregistrement, comme ce fut le cas pour les anciens tels que Cheikh Larbi Bensari, Hadj Mahfoudh, Sadek Bedjaoui et d'autres ? C'est vrai que Mahieddine Bentir, qui faisait vibrer la scène avec sa belle voix, ses pas de danse et ses cabrioles, vit entre la France et l'Algérie, mais ce n'est pas un motif qu'on ne lui ouvre pas les portes pour enregistrer ou donner des concerts durant plusieurs décennies. Pour rappel, Mahieddine Bentir qui a dessiné, en collaboration avec Mohamed Azzouz, le premier logo de la RTA (Radiodiffusion Télévision Algérienne), avait été classé deuxième à l'Eurovision en 1966 avaec sa chanson Yal Bakia.
Il est également un véritable plasticien puisqu'il est décorateur et réalise des sculptures et est un excellent peintre-dessinateur. C'est un artiste complet. Bien qu'il ait dépassé les 80 ans, Mahieddine Bentir peut toujours chanter et il serait prêt à le prouver s'il est invité par une quelconque émission télévisée.
En attendant le Ramadhan
Il faut dire que la marginalisation touche beaucoup d'artistes, qu'ils soient comédiens, musiciens et chanteurs de tous les styles. Certains chanteurs sont tellement obligés à rester en retrait qu'on croit qu'ils ont décidé d'eux-mêmes de mettre fin à leur carrière. Certains de nos chanteurs sont obligés d'attendre le mois sacré de Ramadhan alors que d'autres n'ont même pas cette occasion car, peut-être, ils n'ont pas assez de piston ou sont assez timides pour aller taper sur les portes. Enfin, en attendant que les choses changent, mettons en marche notre ancien tourne-disque pour écouter les belles chansons d'antan.


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