Sabrina est une enfant gâtée, fille unique d'un richard s'étant levé tôt toute sa vie pour bâtir un empire sain et immense. S'appuyant sur les sentiments portés par le papa, la dame, mère de deux beaux enfants au seuil de la scolarité, Sabrina s'approche de deux ambitieux militants indépendants pour avoir un poste de sénateur. «J'ai des connaissances, je vais vous trouver deux places». Cela va vous valoir trois milliards, avait-elle soufflé aux deux ambitieux lesquels, n'ayant rien vu venir, la menacèrent de remettre la reconnaissance de dettes signée par Sabrina au moment de recevoir les trois milliards de centimes. Et l'aventure va se terminer par un... divorce, un drame ! Sabrina entrait dans la quarantaine avec ses deux beaux enfants dont le papa était un petit commerçant, lui-même fils d'un ancien ouvrier de Bastos. Sabrina avait fait de brillantes études supérieures lorsqu'elle fit la connaissance de celui qui sera le papa des deux bébés nés à onze mois d'intervalle. Sabrina dégotte un emploi chez un juriste. Elle tenait le secrétariat et tout le cortège de suivi de courrier. Elle est issue d'une riche famille propriétaire d'immeubles à louer, toutes catégories confondues depuis le studio pour couple sans enfant jusqu'à un local commercial. Et comme toute femme riche qui mord à pleines dents, elle tombe dans le puits sans fond de lourdes dettes. Un jour, un charmant fils de richard plus jeune que Sabrina de douze ans l'invite au resto et la nuit s'achève dans le studio du «gamin» loué chez le... paternel de madame qui se réveillera le matin en trouvant une enveloppe contenant le prix de l'aube, de la torride aube avec ce mot : «Je suis désolé, mais je ne peux plus continuer à vivre avec une dame qui à l'âge de ma sœur aînée.» Elle en parlera au président de la section statut personnel lors de la séance consacrée au divorce à l'amiable. Car monsieur n'a pas divorcé pour adultère, car il n'a jamais su pour l'unique nuit où il avait été fait «cocu» cette info lui ayant été donnée à la barre lors de la crise de nerfs déclenchée au moment où le mari avait déclaré que sa mère, une vieille de quatre-vingts ans, ne voulait plus d'une cupide qui s'est rendue coupable d'escroquerie en remettant un chèque de plus de trois milliards de centimes s'appuyant sur le solide pactole du papa lequel avait eu le «canon du colt sur la tempe» pour Sabrina qui a vu le papa casquer la moitié de la somme réclamée par la victime et permettre à sa fille de ne pas connaître les affres de l'incarcération, la détention préventive jusqu'à la date du procès pour la fin du mois d'octobre 2009. Et c'est cette triste histoire de l'épouse-mère de famille cadre chez un privé, escroc par cupidité, les dépenses étaient énormes. Gaspillage, quand tu nous tiens. Le président de la section statut personnel avait toutes les munitions en main. La garde des deux enfants avait été confiée à madame qui aura outre dix mille dinars pour chaque enfant de pension alimentaire, vingt mille dinars autres pour le loyer du logement pour les enfants. En outre, le papa a le droit de visite arrangé entre les deux parents avec le partage des vacances scolaires. Comme sur un tapis roulant le divorce fut prononcé à la grande joie des «ennemis» du couple, surtout du côté du mari, qui considéraient s'être débarrassés d'une femme cupide qui ne méritait plus de porter le nom de cette illustre famille. «Haro sur le taureau abattu !», s'était exclamée en fin d'audience Sabrina qui nous fit part de son bonheur d'avoir échappé à la prison. «Vivre seule ? non. J'ai les deux plus beaux enfants du monde. J'aurai de quoi m'occuper», dit-elle, le visage livide par son frais statut de divorcée avec enfants. Quant au prétendu «adultère» d'une nuit effectué avec le locataire du paternel, elle rectifia : «J'ai raconté cette histoire pour le faire enrager. Il n'a pas réagi. Tant pis. J'aurais voulu tant jouir en assistant à la mine qu'il ferait avec mon “scoop”. Non. Monsieur. Il n'en est rien. La preuve ? Personne n'a réagi dans la salle lorsque j'ai fait cet “aveu”. Les gens d'ailleurs s'en f... ils ont leurs propres problèmes...»