Depuis l'ouverture de la deuxième édition du salon du livre du Djurdjura, qui se déroule depuis samedi dernier à la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou, le salon ne cesse d'attirer la grande foule généralement composée des férus de la littérature, en particulier la littérature d'expression amazighe. Cette deuxième édition peut être déjà considérée comme une réussite malgré ses manques. Dédiée à Si Amar Boulifa, à Tahar Djaout et Rachid Alliche, cette édition a vu la participation de nombreux éditeurs locaux. La manifestation qui s'étalera jusqu'au 26 décembre a été marquée par des conférences animées par des écrivains et des hommes de lettres, à l'image de Saïd Chemakh, Brahim Tazaghart et bien d'autres qui auront à développer des thématiques liées au livre amazigh. Aussi et en plus de l'expo-vente de livres qu'abrite le grand hall de la maison de la culture, le public a droit à des soirées poétiques en plus. En parallèle se tiennent des ateliers de lecture en tamazight. Ils seront sanctionnés par la remise des prix de la meilleure lecture et celui de la meilleure production littéraire dans trois langues : tamazight, arabe et français. Ainsi, la maison de la culture est devenue depuis l'ouverture du salon une véritable fourmilière. Sur un autre chapitre, il est à signaler que ce même lieu abritera dans les jours à venir un colloque sur Kateb Yacine.