Le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Abdelaziz Belkhadem, a affirmé hier qu'il ne sera pas nécessairement nommé Premier ministre du gouvernement issu des législatives du 10 mai 2012, en dépit de la majorité obtenue par son parti. M. Belkhadem a indiqué, dans un entretien au quotidien Al Khabar, qu'il ne sera pas nécessairement le Premier ministre, rappelant que la nomination de ce dernier était du ressort du président de la République. Le parti FLN a obtenu 221 sièges des 462 de l'Assemblée populaire nationale (APN) dont l'installation est prévue dans les tout prochains jours. La Constitution ne prévoit pas la nomination du Premier ministre du parti ayant obtenu la majorité au Parlement. D'autre part, M. Belkhadem a démenti l'information selon laquelle le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, aurait «donné des instructions» pour la présidentielle 2014 afin d'appuyer le candidat FLN, s'abstenant cependant de commenter son éventuelle candidature à la présidentielle. L'échéance «est encore loin», a-t-il argué à ce propos. C'est au président de la République que «le mérite revient dans l'ancrage de la pratique démocratique», a-t-il dit avant de préciser qu'il a toujours été «soucieux du parachèvement du processus démocratique loin de tout ce qui est susceptible d'entamer la stabilité de l'Algérie».