Le secrétaire national de l'Organisation nationale des enfants de moudjahidine (Onem), M. Khalfa M'barek, affirmé hier l'échec du mouvement dit de redressement lancé il y a quelques mois par Boudoucha Redouane. «Nous possédons des dossiers lourds relatifs à des transactions douteuses concernant ce personnage qui a tenté en vain de semer la zizanie au sein de l'organisation», a-t-il dit hier avant de poursuivre : «D'ailleurs, nous avons lancé des poursuites judiciaires à son encontre.» M. M'barek s'est exprimé hier à l'occasion de son invitation au forum du quotidien L'Index de Constantine et a saisi l'occasion pour fustiger ses détracteurs et se montrer comme seul patron de l'organisation qui compte 1,2 million d'adhérents en Algérie et même à l'étranger. Quant aux accusations faites par ses détracteurs relatives à «la dégradation de l'Onem», le secrétaire national affirme que le climat est favorable et qu'il bénéficié du réel soutien des enfants de moudjahidine à travers toutes les wilayas du pays et à tous les niveaux. «Le temps est au travail car il est de notre devoir d'œuvrer pour l'écriture de l'Histoire de l'Algérie», a-t-il indiqué en précisant que c'est la priorité de son staff actuellement. Par la même occasion, il accuse ceux qu'il qualifie d'«enfants de la France», c'est-à-dire les responsables binationaux en précisant que «ce sont eux qui ne veulent pas de l'écriture de l'Histoire de l'Algérie». Il a réitéré son refus catégorique à l'idée «qu'un responsable algérien puisse avoir une double nationalité». M. M'barek a précisé également que ces personnalités occupent des postes stratégiques depuis l'Indépendance et ne cessent de faire leur possible pour que l'écriture de l'Histoire ne soit pas faite. En plus, «ils ne veulent pas récupérer les archives de la France et organiser un colloque national regroupant tous les historiens, écrivains et témoins», a-t-il lancé en soulignant que la balle actuellement est dans le camp du nouveau gouvernement et du nouveau Parlement qui doivent assumer leurs responsabilités devant l'Histoire et rectifier le tir en adoptant le projet criminalisant le colonialisme S'agissant de cette loi, gelée par l'ancienne l'Assemblée populaire nationale (APN), M. M'barek a émis le vœu «de voir le prochain Parlement accorder un grand intérêt à ce projet de loi et l'adopter».