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Une utilité non avérée
RAPPORTS ISSAD ET BAYOUDH
Publié dans L'Expression le 07 - 10 - 2001

En prenant en charge lui-même le problème de Kabylie, le Président de la République a fait aboutir la majorité des revendications contenues dans la plate-forme d'El-Kseur.
De fait, il y a lieu de se demander à quoi vont servir les deux rapports des commissions d'enquête mises sur pied à cet effet.
La commission d'enquête du professeur Issad, qui avait remis un rapport «préliminaire» fort controversé, essaye de continuer son travail et de donner à ses investigations un «contenu consistant». Quant à la commission d'enquête parlementaire, présidée par le député Ahmed Bayoudh, son rapport est en voie de finalisation et on s'attend à ce qu'elle le remette dans les prochains jours.
Les résultats de ces deux commissions d'enquête peuvent-ils encore avoir quelque influence sur le cours des choses, ou pour le moins, une quelconque utilité, après que le Président eut - presque - réglé les problèmes phares de la crise, née au lendemain du 18 avril 200? Toute la question est là.
Pour Ahmed Bayoudh, les décisions prises par Bouteflika sont «un plus pour l'enquête»; quant aux résultats auxquels la commission aboutira, il estime qu'«ils n'ont pas une portée exécutoire», mais sont bons «pour l'histoire, pour la vérité et pour instaurer de nouvelles traditions en la matière». Il affirme encore que «tout contact entre la présidence et les ârchs, dans le but de désamorcer la crise, est bon pour le pays, et on ne peut que s'en féliciter».
Ainsi donc, et quels que soient les résultats obtenus par l'une ou l'autre des deux commissions installées dans le but d'enquêter sur les événements sanglants de Kabylie, il semble d'ores et déjà acquis que le Président de la République a laissé tout son monde «sur le carreau».
Toutefois, ce n'est pas pour autant que les résultats des commissions sont caducs. Loin s'en faut. Si le rapport Issad n'a pas brillé par son exhaustivité et son esprit critique, il a au moins permis de jeter un éclairage sur un pan de la tragédie kabyle.
Quant au rapport Bayoudh, les enquêteurs qui y planchent promettent plus. Déjà, on connaît l'étendue des pistes poursuivies, des investigations menées sur un très large éventail, et les nouveautés qui risquent d'en surprendre plus d'un. L'équipe de Bayoudh travaille depuis déjà quatre mois sur tous les détails, les courants politiques qui y ont joué un rôle, aussi minime soit-il, les éléments qui ont poussé vers la radicalisation, etc. C'est-à-dire toutes les causes qui ont allumé, nourri, alimenté, radicalisé et fait perdurer la crise kabyle. Les rapports des deux commissions peuvent être importants, essentiels, pour peu qu'ils soient bien ficelés et bien argumentés. Au moins pour la simple raison de rendre leur crédibilité aux commissions d'enquête qui, depuis près de quinze ans, ont perdu tout crédit dans l'esprit des gens, et font presque sourire aujourd'hui.


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