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Chance ou variable d'ajustement?
L'IMMIGRATION POUR LA FRANCE
Publié dans L'Expression le 30 - 04 - 2012

Un thème récurrent structure le champ politique français depuis la fin des Trente Glorieuses vers 1975, où l'on vit apparaître les premières réglementations concernant l'immigration devenue essentiellement maghrébine et qui vit les «tirailleurs bétons» reconstruire une France dévastée, remplacer les tirailleurs maghrébins en majorité algériens donner leur sang pour défendre la patrie française en danger. Nous avons voulu savoir ce qui en était de ces immigrés émigrés qui sentent le soufre et que les classes politiques «utilisent» dans leur campagne pour se fidéliser une clientèle électorale à qui on désigne l'émigré comme bouc émissaire; ce pelé, ce galeux d'où viennent tous nos maux Qu'en est-il réellement? Dans l'étude suivante, nous présentons rapidement l'historique de l'immigration où il est notamment dit que la France s'est construite à partir des alluvions successifs de l'émigration. A titre d'exemple, Jacques Chirac a dit un jour, qu'un Algérien sur sept a des racines en France: «(..) Le point culminant de l'immigration en France tourne autour des 20'-30's. 1931: La France accueille 2 890 000 étrangers, italiens, polonais, espagnols, belges. Pourtant, la France est longtemps restée un pays d'immigration qui s'ignore. En France, la construction de la Nation s'est faite avant les grandes vagues migratoires. Elle considère donc l'immigration comme un phénomène migratoire. Les historiens pointent un «déni de mémoire» à la faveur de laquelle la France s'est donné comme mémoire celle d'un corps ancien issu des terroirs. La culture française s'est construite en occultant la part importante que l'immigration avait prise. Ce n'est donc pas par méconnaissance des phénomènes ethniques mais par évitement. L'immigration a été pensée comme une question extérieure n'ayant rien à voir avec les Français et leur passé. Tout au long du XXe, la présence étrangère est pensée en termes «d'assimilation» et non pas «d'intégration». (1)
Les auteurs font un parallèle avec les Etats-Unis: «L'immigration a créé la nation américaine, c'est une valeur constitutive. L'immigration est donc pensée comme une variable intérieure, contrairement au cas français. La nation aux USA comme au Canada est composée de vagues d'immigration successives cherchant fortune et liberté. On parle alors du melting-pot national. La formation de la Nation est conçue comme un processus fusionnel des différentes vagues au sein du creuset duquel ressort le citoyen américain. La culture américaine est donc à la fois composite et uniforme. L'immigration participe totalement du récit national. La manière de concevoir l'assimilation aux USA est bien différente de la France: la doctrine assimilationniste ne mène pas à la destruction de cultures dites «minoritaires». Ils n'ont pas à répudier leurs normes, leurs valeurs pour adopter celles du pays d'accueil. L'assimilation mène alors au métissage, perçu comme un enrichissement mutuel.(1) La grande majorité des étrangers qui ont immigré en France par le passé n'ont été là que de manière transitoire et peu se sont installés. Ceux qui sont restés en France ont été historiquement confinés dans les secteurs les plus défavorisés du marché de l'emploi, exposés aux accidents du travail et privés de droits (sans parler de la xénophobie). La stigmatisation de l'étranger n'est pas une spécificité de tel ou tel groupe. On pense au cas célèbre de chasses à l'homme, d'agressions violentes contre les Italiens dans le sud de la France (Marseille, Aigues-Mortes ou Lyon). A partir des années 1970, le discours politique va introduire une différence entre bons immigrés du passé et les mauvais de la deuxième génération. (...) Nombreux sont les enfants d'immigrés qui ne parviennent plus à échapper à leurs conditions sociales d'origine et qui restent fixés dans leur milieu social défavorisé. Le sociologue Sayad, ami de Bourdieu, montre que la migration en France est totalement dominée en étant réduite à sa condition de main-d'oeuvre: seul le travail justifie la présence de l'étranger en France. On ne s'intéresse qu'à la dimension immigré de cette population en occultant son aspect émigré. On réduit l'immigré à une force de travail exploitée et présente temporairement sur le sol français en lui déniant son statut d'acteur. Il est réduit à être «une variable d'ajustement» du marché du travail. Le contexte post-colonial va conférer à ce débat une dimension émotionnelle particulièrement vive. L'hostilité d'une partie de la population va être ranimée avec la crise, avec le renouveau xénophobe, en témoigne la montée en puissance du Front national. Tous les acteurs de la Guerre d'Algérie sont présents sur le sol français: appelés, harkis, immigrés algériens... Enfin, l'émergence progressive de l'Islam dans l'espace public français depuis les années 1980 (multiplication des librairies, des salles de prière, des boucheries halal...) suscite de vifs débats sur la place de cette religion dans la République. On pose l'existence d'une nature islamique qui serait problématique. (1)
Est-ce que l'immigration est une chance ou un problème pour la France?
Les clichés actuels: ils sont de plus en plus nombreux, n'arrivent pas à s'intégrer, gonflent les chiffres du chômage, aspirent les allocations et tirent les salaires vers le bas...C'est une occupation. Il faut en finir! Il nous a paru intéressant de citer l'étude suivante «Terra eco» détricote 10 idées reçues sur le «coût de l'immigration». Le Front national s'inquiète d'une «extraordinaire poussée de l'immigration légale». «La France ne figure plus parmi les pays où il y a beaucoup d'immigrés», assure Georges Lemaître, économiste à l'Organisation de coopération et de développement économiques (Ocde). La politique est très restrictive en matière d'immigration depuis longtemps.» Les immigrés représentent 8% à 9% de la population en France, contre 12% au Royaume-Uni, 13% en Allemagne ou en Belgique, 14% en Espagne. Cette proportion est stable depuis vingt ans. La France est le berceau des droits de l'homme et une terre d'asile pour les persécutés. C'est en tout cas ce que dit la légende. En réalité, si la France est le pays d'Europe qui reçoit le plus grand nombre de demandes d'asile (51.600 en 2010), elle n'est pas la plus magnanime. En 2009, l'Allemagne a accordé 12.055 fois sa protection et le Royaume-Uni 12 510 fois. La France, elle, a accordé le statut de réfugié à 10.415 personnes (10.340 en 2010). Burqa, identité nationale, laïcité... Les signaux politiques qui véhiculent l'image d'une France atteinte dans ses valeurs par l'immigration sont nombreux. Pour le président de la République,«l'intégration est en panne». Pourtant, les études sociologiques racontent une autre histoire, qui étudient les processus à l'oeuvre sur plusieurs générations d'immigrés. «Il existe des preuves empiriques que l'intégration sous forme de convergence est bel et bien en oeuvre.» Enfin, pour les emplois peu qualifiés, l'immigration alimente massivement le marché du travail francilien.» (2)
Qu'en est-il actuellement?
Depuis 5 ans, la Droite décomplexée» de Monsieur Sarkozy revendique de plus en plus les antiennes du Front national et tente vainement de siphonner l'électorat du FN. Qu'en est-il de la Gauche? On se souvient tous du «socialiste» Manuel Valls d'origine espagnole naturalisé dans les années 1980, devenu maire d'une petite ville de la couronne parisienne, directeur de campagne de Hollande et qui se plaignait «qu'il n'y ait pas assez de blancos dans sa ville». Le 27 janvier, déjà sur le plateau de l'émission «Des paroles et des actes», il imagine le concept d' «immigration intelligente». Un terme (presque) passé inaperçu comparé aux polémiques nées de l'immigration «choisie» ou «subie» de Nicolas Sarkozy version 2007. Pourtant, l'idée est bien là. Aujourd'hui, les régularisations se font au cas par cas, «François Hollande, lui, veut uniformiser cela, de manière à ce que les critères soient définis pour la France entière». Le deuxième changement concerne les étudiants étrangers. Le député de Corrèze l'a dit et répété, leur venue est «une chance, pour eux comme pour nous». La politique d'immigration
ne sera pas vraiment différente de celle en vigueur. (3)
Les «satisfaits» de la condition faite à l'émigré
A l'autre bout du curseur, nous trouvons les «plus royalistes que le Roi» qui en rajoutent appelant à un durcissement de l'accueil des immigrés au nom des valeurs. Nous voulons citer la position parmi tant d'autres de Malika Soral. Française d'origine algérienne, elle a passé les dix premières années de sa vie en France. Ingénieur de formation, elle est diplômée de l'Ecole Polytechnique d'Alger et d'un troisième cycle de gestion de Sciences Po Paris. Elle a écrit un ouvrage et s'en explique dans une interview: «L'insertion, c'est l'obligation de respecter les normes collectives d'une société, les règles du «bien-vivre ensemble», même si l'on ne partage pas la même culture. (..)Cela se traduit, concrètement, par la transmission à ses propres descendants des fondamentaux qui composent le noyau identitaire français, ce que l'on nomme le legs ancestral. C'est un long processus qui, lorsqu'il réussit, aboutit à l'assimilation, concept qui a été victime d'un procès en sorcellerie tout à fait injustifié!»(4) Reprenant la rhétorique de la Droite décomplexée, elle en appelle à un tour de vis: «Avec les Italiens, les Polonais, les Portugais, la France était exigeante, et elle avait raison de l'être. Elle ne l'est plus avec les nouveaux venus. Une frange de notre élite intellectuelle, minoritaire mais puissante, présente encore les immigrés d'Afrique et du Maghreb comme des victimes de la colonisation, envers qui la France aurait une dette inextinguible... Nous ne les incitons pas à faire les efforts nécessaires à la réussite dans notre société. Pis, nous multiplions en leur faveur les dispositifs dérogatoires au droit commun, nous négocions nos valeurs, nous transigeons. (...) Savez-vous combien l'Etat et les collectivités locales ont dépensé pour la rénovation urbaine? 42 milliards d'euros sur dix ans: sans compter les effets pervers d'une solidarité nationale mal comprise, coûteuse et d'autant moins efficace qu'on a laissé prospérer dans certaines cités une économie parallèle fondée sur la drogue et le travail au noir.» (4)
Elle attaque ensuite les parents coupables de tenir à leur culture et leur identité originelle en leur proposant une dissolution identitaire dans les valeurs du socle identitaire français: «Les Polonais, les Russes, les Portugais ne parlaient pas non plus français en arrivant en France. Simplement, ils ont laissé les enseignants assumer leur mission. Des chercheurs, dont Nicole Mosconi, ont bien montré que, pour réussir à l'école, l'enfant devait choisir entre la figure parentale et celle de l'instituteur. Et c'est aux parents de l'aider à choisir le maître - c'est-à-dire la culture française. Au contraire, ils dissuadent souvent leurs enfants d'adopter des comportements qui leur sont étrangers. Ils transmettent leur culture et empêchent les instituteurs de transmettre celle de la République.» (4)
S'agissant de l'Islam, elle a ses certitudes et renvoie dos à dos une spiritualité atemporelle et une intégration qui est en fait une désintégration identitaire: «De ce point de vue, écrit-elle, le communisme soviétique, bien qu'athée, était aussi contraignant que l'Islam! Même si les immigrés européens, de culture chrétienne, étaient plus proches des Français, de quel Islam parlons-nous? Si l'on veut dire que l'Islam est aussi français, donc que la France est une terre d'islam, alors les musulmans sont fondés à négocier toujours plus de dérogations à la loi commune, toujours plus de droits, et c'en est fini de l'intégration! (...)C'est à la France de dire aux nouveaux venus ce qu'elle attend d'eux et de sanctionner les comportements contraires aux normes collectives françaises.» (4)
Allant plus loin, elle démonte la mécanique du mariage mixte et demande un réduction de l'immigration et remet en cause les naturalisations actuelles: «...Par ailleurs, les migrants eux-mêmes cultivent l'entre-soi et refusent de plus en plus de respecter le cadre culturel français. Donc, réduire l'immigration de travail, mais aussi les entrées pour raison familiale, est une urgence.... L'octroi de la citoyenneté française doit venir valider la réussite du processus d'intégration, qui conduit à l'assimilation».(4) Enfin le comble! Elle s'attaque à des valeurs qu'elle a- le croyons nous- elle-même vécue dans une vie antérieure et qu'elle répudie allégrement:, «Prétendre dit-elle, que l'on peut être français sans être porteur de l'identité française est mensonger (...) Dans ces familles, les mineurs sont éduqués dans le strict respect qu'ils doivent à leurs parents. La mère occupe d'ailleurs une position sacrée. En cas de mauvais agissements de leurs enfants, il est donc indispensable que les parents soient placés face à leurs responsabilités. Qu'ils soient astreints à financer les réparations en cas de dégradations. (...) Nous devons rompre avec l'idéologie victimaire qui inspire toute notre politique d'intégration, et qui a échoué. Remettons les choses à l'endroit: le point de départ de cette politique, ce doit être la France, ce qu'elle exige, et non les immigrés, ce qu'ils revendiquent. Finissons-en avec la repentance!»(4) Pourtant aux Etats-Unis et sans que cela ne soit un exemple transposable, les «racines»-que Malika Soral veut éradiquer au profit d'un hypothétique bourgeon français une sorte de born gain, une re-naissance - ne sont pas tenues de disparaître dans l'espace privé et la communauté n'est pas perçue comme une menace comme l'a si bien décrit Alexis de Tocqueville. A contrario, nous rapportons dans le même ordre le sort d'une autre informaticienne qui n'a pas eu le «même fabuleux destin» que Malika Soral. Elle s'estimait intégrée dans la société française. Jusqu'à ce qu'on lui renvoie le contraire au visage, nous dit-elle. Jusqu'à ce qu'elle, née en France, éduquée en France, y ayant réussi son parcours professionnel, ne soit plus qu'«une Arabe». «Je suis née à Paris 14ème arrondissement, je suis Française, d'origine maghrébine, je suis ingénieur en informatique. Dès que je passe un entretien avec un client, s'il s'arrête sur le premier mot de mon C.V et me demande
«C'est original, Arnima, c'est de quelle origine?», et que je réponds «algérienne», je sais que mon entretien est fini. Son père venu en France en toute légalité après l'indépendance, à la demande de Citroën pour travailler à la chaîne, à l'usine, a eu la médaille d'honneur du travail après 25 ans de services. «Mes parents, dit-elle, sont nés Français sous la colonisation française. Je suis française par le droit du sol. Je suis une enfant de la France. Le FN veut supprimer le droit du sol. C'est comme un enfant qui ne serait pas reconnu par ses parents!» L'immigration en France, ce n'est pas un fléau, ce n'est pas de l'insécurité, ce n'est pas de l'assistanat. Ce sont des compétences au service de la France.» (5) La peur de l'étranger, surtout dans le contexte postcolonial exacerbé par la visibilité de l'Islam, a servi de fonds de commerce au Front national. La crise économique n'arrange rien. Il faut espérer que les élections passées, on en revienne à une vision plus saine de la réalité. Rien n'interdit à un émigré de s'intégrer à l'ombre des Lois de la République dans le vivre-ensemble, son patrimoine culturel originel est une richesse pour la France. Il peut vivre son identité religieuse qui participe de la sphère privée, sans ostentation et pouvoir être utile à sa nouvelle patrie d'adoption sans qu'on lui rappelle à tout moment le numéro de sa génération.
1. http://cafecours.fr/cours/science_po/ l3/ 2011_2012/ssa.pdf
2. http://www.terraeco.net/Immigres-combien-ils-rapportent-a,17515.html N° 26 - juin 2011
3. Yann Duvert, Immigration: François Hollande est-il de droite? L'Express.fr le 27/04/2012
4. Malika Soral http://www.valeursactuelles. com/dossier-d039actualit%C3%A9/dossier-d039actualit%C3%A9/malika-sorel-quotsur-l039int%C3%A9gration-france-fait-trop-de
5. Arnima se croyait française, elle est devenue «une Arabe» Le Monde. 25 04 2012


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