Face au refus de la direction de la formation de la capitale, le joueur s'est alors engagé avec l'ASO, sans le consentement des Usmistes. Le dossier du joueur Chemseddine Nessakh, signataire de deux contrats au profit de l'USM Alger et l'ASO Chlef (Ligue 1/ Algérie), sera traité par la commission des règlements et des litiges (CRL) auprès de la Fédération algérienne de football (FAF), a indiqué, hier, Mahfoud Kerbadj, le président de la Ligue du football professionnel (LFP). «La traitement du dossier du joueur Nessakh n'est pas du ressort de la LFP, ni celui de son président. Seule la CRL est habilitée à trancher», a déclaré le premier responsable de la structure footballistique algérienne. Libre de tout engagement vis-à-vis de la JS Kabylie, à l'issue de l'exercice dernier, Nessakh avait opté dans un premier temps pour l'USM Alger, club avec lequel il a paraphé un contrat de deux ans.Mais les dirigeants usmistes ont décidé, par la suite, de le transférer à un autre club sous forme de prêt, une décision qui n'a pas été du goût de l'ancien latéral gauche de l'ASM Oran, réclamant tout simplement la résiliation de son contrat. Face au refus de la direction de la formation de la capitale, le joueur s'est alors engagé avec l'ASO, sans le consentement des Usmistes. Ses deux contrats ont été déposés par les deux clubs au niveau de la LFP. Interrogé sur cette affaire, le président de l'ASO, Abdelkrim Medouar, avait indiqué que son club a agi dans le respect total des règlements, estimant que Nessakh était «libre de tout engagement au moment de la signature de son contrat avec (son) club.» Il s'est montré, en outre, confiant quant à la qualification du natif d'Oran au sein de son effectif. «Les règlements sont clairs là-dessus: le joueur jouera pour le club qui a été, le premier, à déposer son dossier au niveau de la LFP. Lorsque nous nous sommes présentés à la Ligue, cette dernière n'avait enregistré encore aucun dossier de Nessakh parvenu d'un autre club», a t-il expliqué. La direction de l'USMA, par le biais de son vice président Rabah Haddad, s'est contentée de dire, pour sa part, que «Nessakh devra assumer les conséquences de son attitude.»
