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Le drame de Sihem
Publié dans L'Expression le 14 - 01 - 2013

Victime d'une erreur médicale, l'étudiante en appelle à la chambre d'accusation!
Sihem B. est une étudiante en médecine. Elle vit un véritable cauchemar à la suite d'une erreur médicale «bête» tombée avec les pluies d'automne. Des pluies qui sont plus revenues contrairement à la folle course contre l'incroyable nouvelle qu'elle avait reçue en pleine face un certain mois d'avril 2012.
Et la nouvelle si incroyable qu'elle fut, concernait des résultats d'analyse de sang à la suite d'une prise en charge d'un bébé à piquer. Or, Sihem ignorait en pleine période de spécialité (réanimation), que l'enfant dont elle venait de toucher le cou était... sidéen. Le virus VIH rôdant donc, la pauvre étudiante se précipita à lé médecine du travail de l'hôpital Mustapha-Pacha. De là, on l'emmènera vers l'hôpital d'El Kettar. Arrivée sur les lieux, ont fit un prélèvement à la malheureuse probablement fraîche con-ta-mi-née et on lui fixa un second rendez-vous quinze jours plus tard pour un autre prélèvement, car même si les premières analyses avaient été négatives, il fallait effacer tous les doutes. Il faut préciser que dès la divulgation des résultats, d'ailleurs négatifs, la pauvre fille avait déjà commencé un traitement (la tri-thérapie). Vous imaginez aisément le calvaire qu'elle allait vivre en attendant les résultats de la seconde analyse de sang. Et durant les quinze jours d'attente terrifiante, Sihem connut des sueurs fraîches, le vertige aigu, la peur, l'angoisse, les cauchemars de nuit, la chute de cheveux (consécutivement à la tri-thérapie), les vertiges, les maux de tête, les migraines et autres désagréments mentaux et des milliers de questions qui ne cessaient de tarabuster le cervelet mal en point.
«Etait-elle contaminée?» «Etait-elle condamnée?» «Verrait-elle les secondes analyses avant de sombrer dans le néant?»
«la délivrance arriverait-elle avec le second prélèvement car le premier avait exigé de certifier par un second? Ce dernier donnera «po-si-tif». Il fallait donc confirmer le taux du virus VIH. Direction Sidi Fredj (Alger) où la bonne nouvelle lui fut annoncée: négatif! Elle était saine donc et point contaminée! Entre-temps, les proches de la «victime» de l'erreur médicale étaient désemparés. C'était l'encombrement des questionnements de l'incompréhension, de la colère, des exclamations, du maudissement du laxisme.
Quant à l'état de Sihem, on ne vous dit pas ou plutôt si. Durant les quinze jours d'attente (du 2 au 17 mai 2012) elle était entrée dans une coquille attendant le moment fatidique: la mort. Elle a arrêté ses études. Elle a juré de ne plus remettre les pieds dans un hôpital. La déprime la fera enfermer encore plus, car elle n'en sortait plus. Elle ne riait plus. Sa maman était à ses côtés, soutenant sa fille qu'elle connaissait mieux que tout au sein de sa famille très troublée. Oui, la maman connaissait sa fille car cultivée qu'elle était, elle avait vite compris ce qui était d'une possible dangereuse contamination alors que d'autres parents non-initiés, ignorants, auraient vite pensé aux néfastes relations sexuelles, à la honte, au désarroi, au déshonneur et à la catastrophe. Heureusement que le tonton paternel prit le taureau par les cornes et veilla sur la nièce éprouvée, abattue, vite gagnée par la dépression impossible à refouler. A ses côtés, il y a aussi son conseil, la jeune avocate de Ben Aknoun (Alger) Maître Akila-Teldja-Drif qui veille. Interrogée sur la suite à donner quant à la plainte contre ceux qui ont «affolé' sa cliente, Sihem B. qui, elle, n'arrête pas de maudire le jour où elle a mis les pieds à l'hôpital, l'avocate répondit en battant des cils comme pour s'excuser: «Ecoutez, monsieur tant que l'affaire est en instruction, je dois respecter la loi qui me baillonne. Rendez-vous à la barre si des poursuites étaient engagées!»
Maître Teldja avait effectivement respecté la loi mais nous a frustrés quant à d'éventuelles représailles judiciaires dont les sévères verdicts donneraient à réfléchir aux responsables de la santé, la chère et irremplaçable santé que chaque patient rêve d'en prendre soin en étant sur ses gardes.
En attendant un préalable procès contre les auteurs de cette grave faute médicale qui a causé un énorme préjudice, Sihem B. (dont le prénom signifie flèche) refuse d'être une Broken Arrow (la flèche brisée!) Na. «Que justice soit rendue. J'ai sincèrement souffert l'insoutenable. Je veux être réhabilitée moralement sur tout et retrouver mon beau sourire perdu depuis neuf longs mois!», conclut la victime.
Une victime qui ne s'est pas encore remise de ses lourdes émotions à telle enseigne, qu'elle se fait encore suivre par un psychologue, voulant absolument quitter ce «tunnel», où elle y était entrée à cause d'une faute médicale bête. Et elle cherche la réhabilitation.


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