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Ces Algériens de coeur du bout du monde
LE SUD EN QUESTIONNEMENT
Publié dans L'Expression le 14 - 03 - 2013


Un mouvement pacifique d'essence sociale
«La maison brûle et nous regardons ailleurs» Jacques Chirac à Johannesburg à propos du Climat
Cette citation de Chirac, dans un autre contexte, résume mieux que mille discours la situation du Sud algérien. Encore une fois, l'actualité nous rattrape et nous incite à nous poser les bonnes questions s'agissant de l'effervescence des jeunes au sud du pays. De quoi s'agit -il en fait? Est-ce - pour le moment- une révolte structurée, organisée ayant des revendications à long terme qui n'ont rien à voir avec un ras-le-bol légitime de jeunes -comme ceux du Nord- à l'horizon bouché? Est-ce autre chose «un tabou que l'on ne veut pas réveiller? Tabou qui tétanise l'imaginaire des Algériens;celui d'une Algérie ouverte à tout vent volatile et très sensible à toutes les chapelles de la partition?
Non! Pour le moment rien de tout cela! Mais si on fait dans la précipitation, on risque d'aboutir à ce scénario catastrophe que le pouvoir colonial, par la proposition d'Alain Peyrefitte de partager l'Algérie, avait osé imaginer en vain. Pour l'histoire, De Gaulle n'avait pas donné suite, non par philanthropie, mais avait imaginé les conséquences catastrophiques pour la France devant une Algérie, unie déterminée à ne lâcher aucun pouce du Sahara, malgré une prolongation de la guerre de plus de deux ans. Il rapporte alors la conversasion qu'il avait eue avec Ben Gourion qui lui avait soufflé les «conditions de la réussite» s'il voulait la partition de l'Algérie...
Est-ce que nous avons affaire à la même Algérie unie du Nord au Sud et de l'Est en Ouest? Comme seul repère ou exemple nous avons la frénésie des matchs de foot qui ont fait «bouger» les jeunes et les moins jeunes comme l'affaire d'Oum Dorman. Est-ce suffisant? Est-ce structuré? Est-ce cela le vivre-ensemble? Là encore c'est non! Mille fois non! Le vivre-ensemble est un acte de fidélité à la nation ce «plébiscite de tous les jours».
Les doléances des jeunes
Tout est parti d'un laisser-aller pendant de longues années. Les agences de l'emploi et les entreprises du pétrole qui, d'une façon ou d'une autre, ont marginalisé les gens de la région au profit de ceux du Nord. Cela s'explique en partie par le manque de qualification de ces jeunes fruit d'une Ecole sinistrée et d'une formation professionnelle sans imagination. Les chômeurs, lit-on dans le journal El Watan décrient haut et fort toutes les exclusions justifiées par leur manque de formation, mais aussi une sorte de délit de faciès qui touche aussi bien les autochtones que les enfants des pétroliers natifs de la région. Au moment où les préparatifs de la «marche du million de chômeurs» battent leur plein à Ouargla, où la place Tahrir attenante à l'Hôtel de ville sera le théâtre d'un grand rassemblement jeudi 14 mars, le nouveau wali, Ali Bouazza, a été installé hier dans ses nouvelles fonctions lors d'une cérémonie solennelle (...) C'est la quatrième fois qu'un wali est installé à la tête de la wilaya de Ouargla depuis l'avènement du mouvement de la jeunesse du Sud et les premières émeutes de l'emploi. Cette wilaya n'a eu de cesse depuis huit ans de se révolter contre sa marginalisation et l'exclusion de ses enfants du marché de l'emploi qu'ils côtoient sans y avoir une véritable place.» (...) Ce qui était tabou jusque-là, a donc éclaté et beaucoup d'idées sur l'efficacité de la politique de développement des régions du Sud prônée par les pouvoirs publics. A l'instar de leur révolte devenue mature sans qu'aucune solution viable n'ait été mise en oeuvre par les gouvernements successifs, le courroux des chômeurs n'est pas pris à sa juste mesure, puisque les ministres qui se sont exprimés jusque-là ont tous mis en évidence la relation affective de Sellal avec le Sud et l'efficacité de son plan d'action pour le Sahara. (1)
La stratégie du gouvernement: trop peu et trop tard?
Le gouvernement dans son ensemble est dit-on mobilisé. On parle d'un Plan Marshall. Ce plan de sortie de crise lit-on dans le journal L'Expression, s'articule autour d'une campagne de recrutement tous azimuts et des formations rémunérées. Mieux vaut tard que jamais. Après plusieurs mois de réticence et d'expectative, le gouvernement prend le taureau par les cornes, en annonçant à l'issue d'un Conseil interministériel un programme ambitieux pour les régions du sud du pays, en butte à des mouvements de protestation. Ce plan Marshall, bien que quelque peu tardif, suffira-t-il pour apaiser les esprits et calmer les tensions? A deux jours seulement de la marche, jeudi prochain, des chômeurs à Ouargla, le gouvernement affirme qu'une série de mesures en faveur de l'emploi des jeunes de la région sud du pays sera annoncée «incessamment». Ces mesures ont été décidées à l'issue d'un Conseil interministériel (CIM), présidé par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui s'est tenu dimanche dernier à Alger».(2)
«Le gouvernement, qui a déjà déployé plusieurs ministres dans la région, tente de calmer les tensions. Une véritable course contre la montre est enclenchée. Similaire à tous points de vue à son attitude affichée au lendemain des manifestations de janvier 2011, le gouvernement récidive cette fois-ci par une décision de recrutement massif car la paix sociale n'a pas de prix. Le gouvernement compte charger les entreprises publiques à faire des recrutements massifs. Ce plan de sortie de crise du gouvernement s'articule autour d'une campagne de recrutement tous azimuts et des formations rémunérées, avec en prime, un suivi strict de l'application du dispositif mis en oeuvre. Autrement dit, dépenser sans compter. Par ailleurs, le sud du pays connaissait déjà des conditions alarmantes avant que le conflit dans le Mali voisin ne vienne créer de nouvelles inquiétudes. (...) La complexité de la situation dans le Sud appelle, non pas à des replâtrages, mais à des priorités bien définies et tirées au clair comme le contrôle de ces agences de main-d'oeuvre privées qui font plutôt dans «la traite humaine des temps modernes». (...) Le ministre, qui a également annoncé la création de nouvelles agglomérations pour une meilleure décentralisation, a préconisé le «redéploiement des jeunes vers d'autres domaines, comme l'agriculture et l'artisanat». (2)
Le démon de la partition
Est-ce suffisant pour calmer la colère réelle ou entretenue des jeunes? l'avenir immédiat nous le dira. Pourquoi n'avoir pas pris le taureau par les cornes pendant qu'il était temps? Toutes ces dernières années nous faisions comme l'autruche en enterrant notre tête dans le sable! Utilisant la méthode Coué, nous nous sentions invulnérables et pas concernés par la mécanique diabolique des printemps arabes et le reshaping du monde. Nous tirions notre légitimité du fait que nous avions «déjà payé» et que l'Algérie est comme on dit «too big to fall» «trop grosse pour tomber». Ce n'est pas vrai. Des dynamiques souterraines sont en train de structurer l'imaginaire des jeunes pour passer de revendications légitimes à autre chose.
Cette lecture que nous avons prise dans le journal Le Monde nous permet de situer les enjeux: «Syndicaliste, militant des droits de l'homme, Yacine Zaid, 41 ans, est souvent dans le collimateur des autorités. Ce militant, qui bataille pour la défense des chômeurs et les droits des employés des multinationales dans une région où se multiplient depuis des mois les actions de protestation, découvre un univers qu'il ne soupçonnait pas, où se mêlent petits et grands trafiquants, djihadistes et jeunes délinquants. Les jeunes prisonniers, natifs du Sud algérien en grande majorité, se confient au syndicaliste. ́ ́Ils avaient la haine. Ils me disaient qu'ils n'avaient jamais réussi, même diplômés, à décrocher un poste dans une entreprise pétrolière, sauf à 15 000 dinars [moins de 150 euros] chez un sous-traitant. Pour eux, tous les emplois étaient trustés par les Algériens d'Oran, d'Alger ou de Constantine. Ils se focalisent sur les gens venus du Nord, parachutés par connaissance. Pour la première fois, j'ai entendu parler de séparatisme dans le Sud. ́ ́ Une question taboue en Algérie, plus encore que celle, au nord, de la Kabylie.»(3)
«Sans détour, les compagnons de cellule du militant lui rapportent leur façon de survivre. ́ ́Ils m'ont tous dit: ́ ́Oui, on fait de la contrebande de cigarettes, on vole des Toyota, parce que dans une famille de 15 personnes, un tiers ne travaille pas ́ ́. Quand tu discutes avec eux, ils reviennent toujours sur leurs conditions de vie qui s'aggravent. Ils disent: ́ ́On ne va pas rester les bras croisés. ́ ́ Certains sont attirés par les groupes armés, d'autres affirment qu'ils sont partisans d'une séparation du Sud, mais, au fond, ils ne veulent pas ça. Ils sont poussés vers ça. ́ ́ (...)» (3)
Nous y voilà! Plus de tabou! C'est d'ailleurs le sentiment de Abdou Semmar qui écrit: «Les autorités algériennes craignent des troubles dans les villes et régions situées au sud du pays. Plusieurs sources sécuritaires ont rapporté que la colère populaire monte crescendo et les frustrations des jeunes exclus et marginalisés risquent de donner naissance à des troubles graves, ont indiqué des rapports confidentiels dressés par la Dgsn et la Gendarmerie nationale. Transmis au ministère de l'Intérieur, ces menaces ont été prises très au sérieux à Alger par le département d'Ould Kablia. Ce dernier a décidé de réagir rapidement pour parer à cette situation urgente en nommant six nouveaux walis à la tête des wilayas d'El Oued, illizi, Tindouf, El Bayadh, Ouargla et Tamanrasset. «La législation et la réglementation ne permettent pas, pour le moment, de contrecarrer cette situation, mais une instruction sera donnée très prochainement pour que tout recrutement au niveau de ces entreprises, ait l'aval de l'agence de l'emploi», a-t-il affirmé encore. Cet aveu d'impuissance illustre, enfin, la paralysie de l'Etat et son incapacité à traiter sérieusement les problèmes socio-économiques qui touchent de plein fouet les wilayas du sud du pays. Des problèmes qui vont, apparemment, prendre une dimension politique au regard des mouvements sociaux qui agitent ces régions. Des mouvements qui pourraient sombrer dans le radicalisme si l'Etat central ne se réveille pas une fois pour toutes de sa léthargie.(4)
Ce que nous pensons
Le plan Marshall tel que décrit ne suffit pas. Il pourra peut-être permettre un retour au calme mais les problèmes de fond demeurent. Il faut faire prendre conscience aux Algériens du Nord que leur destin est lié à ceux du Sud s'ils veulent être dans une Algérie une et indivisible. Pour cela, nous pensons qu'il faut réhabiliter le Service national dans son ancienne version de brassage réel des populations. Recruter pour défendre les frontières Sud des Algériens qui connaissent le Sud. C'est d'ailleurs une des propositions des citoyens du Sud.
Il nous faut combattre le clanisme, la «açabya», le népotisme, faire émerger la citoyenneté. Dans l'éducation, il est nécessaire de procéder à des jumelages des lycées pilotes du nord avec ceux du Sud, une sorte de tutorat généreux. Il faut aussi que les universités du Nord jouent le jeu. Il faut réhabiliter la coordination pédagogique nationale et casser cette malédiction de tout faire dans le même endroit, à tel enseigne que le sudiste, nait, va à l'école, va au lycée va à l'université dans la même ville. Il y a une totale reconfiguration à revoir en termes de spécialité que ne seront plus décidées comme c'est le cas, d'une façon aléatoire, mais en ayant en tête l'absolue nécessité du brassage. Là aussi il faut aller vers des jumelages des universités du Nord avec les quatre universités du Sud.
Enfin dans le domaine du tourisme, qui peut être un facteur de développement, tout est à faire. Au lieu de se référer constamment à l'étranger qu'il faut attirer, commençons par un tourisme de masse des Algériens qui donneront du grain à moudre en termes de développement au Sud. Pour cela, il faut créer des routes et dans ce cadre, l'Arlésienne que constitue la transsaharienne nous interpelle. Comment la développer? Comment faire aussi qu'il y ait des billets de transport attractifs de telle façon à créer un engouement? Comment favoriser l'hôtellerie pas en mettant en place des cinq étoiles mais pour commencer, des relais avec des dispositifs attractifs pour l'investissement. Même le tourisme étranger que l'on supplie de venir viendra de lui-même si des conditions minima s'y prêtent, il vient pour se dépayser et non pour retrouver les mêmes conditions qu'il avait chez lui.
Par ailleurs, il est nécessaire dès maintenant de penser les futures villes non pas d'une façon aléatoire- nous avons assez souffert de ce type de décisions à l'emporte-pièce- mais d'une façon fine en associant les sociologues, les architectes, les ingénieurs, les agronomes qui optimiseront les créations de villes peut-être totalement différentes du schéma du Nord. L'artère vitale en eau, In Salah-Tamanrasset, est l'un des points nodaux de la mise en place des futures villes sur tout le tracé.
Enfin, l'autre facteur, celui de l'énergie, doit être totalement repensé. Les moyens nationaux de développement du solaire, de l'éolien, du géothermique sont insignifiants eu égard aux immenses défis que nous devons relever dans les meilleurs délais et qu'on se le dise, il n'est pas question de bousiller le Sud pour extraire un hypothétique gaz de schiste qui sera gaspillé au nord en laissant un Sud exsangue avec une faune et une flore dévastée par l'exploitation dans les conditions actuelles des gaz de schiste.
Il faut préfigurer la gestion de futures provinces par la nomination à demeure d'un ministre d'Etat ayant toutes les prérogatives. Dans l'immédiat, il est nécessaire de remettre en place la politique d'équilibre régional et déplacer tout le gouvernement pour des réunions à demeure d'une façon périodique.
Les jeunes ne parlent qu'aux jeunes avec des signes codés. Envoyer des dignitaires qui par la force des choses sont mal vus, n'apportera rien de solide. Les ministère de la Jeunesse de l'Education, de l'Enseignement supérieur sont particulièrement interpellés. Le ministère de la Jeunesse a une énorme responsabilité. Pourquoi ne pas organiser les compétitions sportives d'une façon plus soutenue au Sud? Au-delà du Marathon saisonnier, il y a matière en termes de compétitions de cyclisme (la boucle du Sud), compétition rallye (Alger Tam...)
Le ministère de la Culture, qui s'est spécialisé dans les soirées soporifiques, devrait faire preuve de plus d'imagination. La culture ce n'est pas seulement les soirées à prix d'or pour quelques privilégiés à Alger. Il nous faut totalement la repenser. Valoriser les immenses musées à ciel ouvert qui n'existent pas seulement au Hoggar mais dans toutes les wilayas du Sud. Des missions archéologiques avec des experts étrangers pourraient valablement apporter leur contribution à l'histoire du pays sur la double dimension géologique, préhistorique, et ethnique... C'est à ces seules conditions que les Algériens habitant au Sud se sentiront pleinement concernés par l'Algérie.
Le vrai travail commence maintenant.
Soyons vigilants
1. Houria Alioua http://www.elwatan.com //actualite/les-preparatifs-battent-leur-plein-12-03-2013-206389_109.php
2. http://www.lexpressiondz.com/actualite/170527-le-plan-marshall-du-gouvernement.html
3. http://www.lemonde.fr/international/article/2013/02/08/dans-le-sud-le-danger-vient-vers-nous_1829337_3210.html
4. Abdou Semmar. l'Etat craint une déstabilisation et des troubles dans le sud du pays Algérie-focus 10 mars 2013


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