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L'argent en politique, une pandémie
Publié dans L'Expression le 23 - 03 - 2013


L'argent gangrène de plus en plus la vie politique. Une véritable pandémie. Plusieurs pays, dont le nôtre, souffrent de ce mal qui frappe sans distinction, même les plus développés. Dans l'histoire contemporaine, le fléau a commencé à se développer au Japon au début des années 80. Kakuei Tanaka qui était Premier ministre entre 1972 et 1974 a été rattrapé dix années plus tard par la justice de son pays. Il a été condamné, en 1983, à quatre années de prison pour avoir touché un pot-de-vin de 2 millions de dollars versés par le constructeur américain Lockheed. Plus tard, le Pakistan va vivre un scénario bien plus grave. Le président Zardari, mari de Mme Benazir Bhutto, morte assassinée, le Premier ministre Raza Gilani et son successeur Pervez Ashraf ont eu de graves démêlés avec la justice de leur pays dans une affaire de détournement de fonds dans les années 90. Le roi d'Espagne n'y a pas échappé. Son gendre non plus. On peut encore citer l'ancien président du Conseil italien, Sylvio Berlusconi. Et voilà que jeudi dernier, c'est l'ancien président de la République française, Nicolas Sarkozy, qui a été mis en examen pour «abus de faiblesse». Une accusation encore plus déshonorante car il s'agit, dans son cas, d'avoir profité de la «faiblesse» d'une très vieille femme malade, Mme Bettencourt, pour lui soutirer de l'argent. La droite française est en émoi. Elle dit avoir honte de la justice de son pays qu'elle accuse «d'acharnement». Pourtant, quand cette même droite était au pouvoir, celle-ci tenait un discours totalement à l'opposé lorsque les tribunaux avaient condamné l'ancien président français, Jacques Chirac, à deux années de prison avec sursis dans l'affaire des «emplois fictifs». Il y a quelques jours seulement, elle vantait même «l'indépendance» de la justice lorsque celle-ci a décidé simplement l'ouverture d'une information judiciaire contre X pour «blanchiment de fraude fiscale» qui visait, en fait, le ministre du Budget, Jérome Cahuzac, qui a aussitôt remis sa démission au président François Hollande qui l'a acceptée. Si la gangrène de l'argent n'épargne aucun camp, la droite française est la plus atteinte. Avant Sarkozy et dans la même affaire, c'était son ministre du Budget, Eric Woerth, qui était mis en examen par la justice. Au total, ce sont 16 personnalités qui sont mises en cause dans cette affaire Bettencourt. Au-delà de cette affaire, plusieurs autres «pendent au nez» de Sarkozy. De l'affaire Karachi, du temps où il était directeur de campagne d'Edouard Balladur jusqu'à l'affaire Lagarde-Tapie en passant par les «sondages» de l'Elysée sans appels d'offres et l'argent qu'il est accusé d'avoir reçu de Gueddafi (on dit que le déplacement de Sarkozy en Libye, mardi dernier, était lié à cette affaire) par Ziad Takieddine, un marchand d'armes, Nicolas Sarkozy paraît vraiment empêtré jusqu'au cou. Devant un tel foisonnement «d'affaires», nous ne sommes pas en reste en Algérie. Nous avons notre «affaire Sonatrach» qui est instruite pas la justice. Outre l'ancien P-DG mis en cause par le juge instructeur, la rumeur ajoute le nom de l'ancien ministre de l'Energie. Certains milieux médiatico-politiques, chez nous, en sont «horriblement horrifiés». C'est un bon signe car cela prouve que nous ne sommes pas habitués au même ordre de grandeur d'affaires vécues par des pays comme la France par exemple. Et ceux qui ont «une poutre à l'oeil» devraient se dispenser de montrer du doigt «la paille» dans le nôtre. Qui oserait maintenant placer tel ou tel pays au hit-parade? Qui oserait taxer l'autre de «République bananière»? Enfourcher ce «cheval de Troie» dans la lutte politique, c'est alourdir la perte de sa propre crédibilité auprès de l'opinion publique. Chaque rendez-vous électoral en apporte la preuve!

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