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L'Egypte tend la main aux magnats liés à l'ancien régime
A COURT D'ARGENT ET EN PLEINE CRISE ECONOMIQUE ET FINANCIÈRE
Publié dans L'Expression le 26 - 05 - 2013

Le président Mohamed Morsi, qui doit faire face à une grave crise économique, a récemment encouragé la réconciliation avec ces hommes d'affaires.
Plus de deux ans après un soulèvement populaire alimenté par la corruption de l'ancien régime, le gouvernement islamiste en Egypte, à court d'argent, tend la main aux hommes d'affaires désireux de monnayer leur absolution. Le président Mohamed Morsi, qui doit faire face à une grave crise économique, a récemment encouragé la réconciliation avec ces hommes d'affaires. La présidence a envoyé «un message positif aux hommes d'affaires pour les encourager à régler leur situation légalement, et l'Etat est très favorable à leur participation», a déclaré le porte-parole de la présidence Ihab Fahmy.
Ces déclarations interviennent après la levée des restrictions imposées aux milliardaires de la famille Sawiris, accusés de fraude fiscale, suite à un accord avec le fisc portant sur le paiement d'un milliard de dollars sur 5 ans, dont 357 millions immédiatement.
Les autorités sont maintenant en négociations avec l'homme d'affaires Hussein Salem, jugé par contumace pour corruption aux côtés du président déchu Hosni Moubarak. M.Salem, un ancien proche associé de M.Moubarak, a fui vers l'Espagne après la révolte de 2011. Il a déjà été condamné pour corruption à 15 ans de prison dans un autre procès. Le parquet a annoncé que M.Salem s'était dit prêt à renoncer à 75% de la fortune de sa famille en Egypte et à plus de la moitié de ses propriétés et richesses à l'étranger. Le parquet réclame aussi que les anciens partenaires de M.Salem renoncent aux poursuites qu'ils ont intentées contre l'Egypte après des annulations de contrats. L'avocat de M. Salem, Tarek Abdel Aziz, cité par la presse locale, a estimé la fortune de son client à 1,6 milliard de dollars.
Les accords avec ces anciens magnats sont rendus possibles par un décret promulgué par l'armée, pendant les 18 mois d'intérim entre la chute de M.Moubarak et l'élection de M.Morsi, qui laisse ouverte un accord avec le parquet tant que les condamnations pour corruption restent susceptibles d'appel. Selon des économistes, cette ouverture vise à trouver des fonds pour soutenir une économie très mal en point depuis la révolte. L'Egypte est en effet confrontée à une baisse des revenus du tourisme, à un effondrement des investissements étrangers en raison du climat d'instabilité et à une fonte des réserves en devises de la Banque centrale. «L'accord passé par le gouvernement avec la famille Sawiris (...) couvre presque entièrement une partie importante du budget, les paiements de la sécurité sociale», dit Ahmed al-Sayyed al-Naggar, un expert au Centre Al-Ahram pour les études politiques et stratégiques, financé par le gouvernement. Pour lui, ces tractations ne sont pas non plus exemptes d'arrière-pensées politiques: les Frères musulmans, dont est issu l'actuel président, «pensent que les hommes d'affaires de Moubarak sont capables de financer des campagnes électorales contre eux». Abdel Hafez al-Sawy, membre de la commission économique du Parti de la Liberté et de la Justice (PLJ), né des Frères musulmans, défend ces accords controversés tant que «les fonds de l'Etat ne sont pas perdus et qu'ils sont faits dans la légalité». «Nous avons un taux de chômage de plus de 13% et un déficit budgétaire», explique-t-il. «Est-il dans notre intérêt de continuer avec cette stagnation pour les années à venir ou de nous réconcilier, dans le cadre d'un cadre juridique, pour bénéficier à l'économie»?.


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