Le procès de l'ancien homme d'affaires algérien Abdelmoumène Rafik Khelifa, poursuivi ainsi que dix autres prévenus pour notamment "banqueroute" et "détournement de fonds" s'est ouvert lundi au Tribunal correctionnel de Nanterre (Hauts-de-Seine), a-t-on constaté. Sur les douze prévenus dans cette affaire, neuf étaient présents à l'ouverture du procès qui s'étalera jusqu'au 21 juin prochain, le principal accusé, Rafik Khelifa, étant déjà incarcéré depuis décembre 2013 en Algérie pour affaire similaire, suite à son extradition par les autorités britanniques. Un cas d'empêchement pour maladie d'un des prévenus et le décès d'une autre ont en réduit le nombre des accusés présents à neuf dont un notaire, des anciens représentants du Groupe Khalifa en France ainsi qu'un constructeur et équipementier aéronautique. Certains parmi les accusés ont été déjà condamnés en mars 2007 par le tribunal criminel de Blida à des peines de prison. Dans son réquisitoire, la présidente du Tribunal, Me Fabienne Siredey-Garnier, a fait un rappel des faits, affirmant que trois parquets français en étaient saisis au départ, avant d'en confier la compétence au Tribunal de Grande instance de Nanterre, ville où les principales activités du Groupe Khalifa en France étaient domiciliées