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Le Ramadhan des Sudistes
LES TEMPERATURES FRÔLENT LES 50°
Publié dans L'Expression le 16 - 07 - 2014

«Tu as l'impression que quelqu'un te brûle le corps, c'est insupportable, d'ailleurs, personne ne quitte sa maison, personne n'ose sortir.»
En ce mois sacré, les habitants du Grand Sud algérien endurent une double injustice. Ils ont eu droit à des bains de soleil brûlants. La vague de chaleur enregistrée cette semaine est vraiment exceptionnelle. Les températures à Adrar, Illizi, Ouargla, Hassi Messaoud et Toughourt ont atteint facilement les 50 degrés à l'ombre. Selon des témoignages recueillis par des habitants de différentes régions du Grand Sud algérien, la vie est insupportable surtout en l'absence de moyens et de loisir. «C'est l'enfer qui a ouvert ses portes. Les conditions météorologiques sont dures au point que les vraies températures ne sont jamais déclarées», témoigne un chef de base dans une société américaine dans le domaine pétrolier à Hassi Messaoud. «Nous endurons une double injustice, j'avoue que nos conditions de vie sont vraiment pénibles», regrette le même chef de base, en dénonçant les dépassements des autorités: «Sur nos thermomètres, la température dépasse les 50 degrés facilement, voire même 55°. Sur les sites ou sur les chantiers de forage pétrolier elle atteint les 62°, mais personne ne déclare la vraie température».
Un autre ingénieur dans la même base souligne que «si la chaleur dépasse les 48°, les travailleurs ont le droit de ne pas travailler, pour cela, la vraie température n'est jamais déclarée». Un autre habitant de la même localité a regretté la cherté de la vie et la pénurie de certaines marchandises. «La vie est trop chère au Sud spécialement à Hassi Messaoud». Selon lui, les températures des chaleurs enregistrées au mois sacré n'ont pas empêché les habitants de Hassi Messaoud de poursuivre leur jeûne et leurs pratiques quotidiennes, notamment tarawih et les soirées animées.
Par ailleurs, selon les habitants d'Adrar, les températures enregistrées depuis la première semaine du mois sacré sont les plus élevées depuis le début de l'été, dans toute la région. «Le niveau de vie est effrayant, le pouvoir d'achat est pire encore, on n'a pas trop de choix non plus, les gens n'ont pas où aller pour se détendre, surtout pendant ce mois sacré», indique Mohamed, un chômeur d'Adrar.
Selon les quelques témoignages recueillis, les gens du Sud qualifient cette vague de chaleur de normal, et qu'ils s'adaptent à n'importe quelle température.
De son côté, un retraité résidant à Touggourt, nous indique que «c'est vrai que de fortes chaleurs ont été enregistrées au Sud, ces deux derniers jours, mais il faut admettre que ce n'est pas nouveau pour nous, les résidants de ces régions s'adaptent à la température». Il fait remarquer, que malheureusement, les prix des produits alimentaires ne sont pas fixes. Mehdi, un jeune de Touggourt juge que la vie se termine à Touggourt. «La ville est morte, alors que les autres villes ont de bons programmes qui permettent au moins aux gens de la région de sortir le soir». Le jeune décrit son chagrin en soulignant: «C'est infernal. Tu as l'impression que quelqu'un te brûle le corps, c'est insupportable, d'ailleurs personne ne quitte sa maison, personne n'ose sortir».
Il faut savoir qu'au sud du pays, la chaleur est sèche la journée et dépasse les 45° au quotidien. Le soir, il fait plus humide, mais la chaleur ne descend pas en dessous de 35°.
Dans le même sens, Hicham, un jeune cadre dans une entreprise nationale, nous raconte comment s'est passée sa mission de quelques jours à Illizi. «Je me suis retrouvé dans une situation très difficile à supporter, du fait de la canicule, le brutal changement climatique auquel je me suis exposé m'a paru dramatique, et j'ai été subitement pris de palpitations et de transpiration impossible à supporter». «Je n'arrivais plus à respirer convenablement, bien que je ne cessais de m'asperger d'eau».
Il souligne que la chaleur étant un facteur naturel extérieur auquel on ne peut faire face que si on est pourvu de moyens adéquats, elle est épuisante pour l'organisme et constitue un facteur d'angoisse qu'il ne faut pas négliger, car elle peut s'avérer nocive et dangereuse. D'un autre côté, un responsable dans la wilaya d'Illizi souligne que «les gens vivent le plus normalement possible».


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