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Les spécialistes tirent la sonnette d'alarme
BAISSE DES DONS DE REINS
Publié dans L'Expression le 10 - 11 - 2014

On favorise davantage le prélèvement d'organes sur cadavres
Pourtant, le «frein religieux» a été levé avec la position favorable des fetwas prononcées à cet effet.
«Les soins dispensés aux malades dialysés ont connu une amélioration en qualité depuis 2001, date d'introduction des standards européens en la matière, mais cela s'est traduit par une baisse considérable en dons de reins en prévision des transplantations rénales», a déclaré le Dr Louni Makhlouf, en marge du XXIe Congrès organisé par la Sandt.
Ainsi, Dr Louni Makhlouf, en sa qualité de représentant de la Société algérienne de néphrologie, de dialyse et de transplantation (Sandt), soutient que les dons de reins, déjà insuffisants, ont «considérablement» baissé ces dernières années conséquemment à l'amélioration de la qualité des soins dispensés aux malades dialysés, a déploré le plaidant pour la transplantation comme solution «idéale» pour le malade dialysé, mais également pour l'Etat car «moins coûteuse».
Le spécialiste favorise davantage le prélèvement d'organes sur cadavres, d'autant plus que le «frein religieux» a été levé avec la position favorable des fetwas prononcées à ce effet.
Il a informé, à ce propos, que si le don d'organes sur personnes vivantes se situe autour de 100 actes par an en Algérie, il est dix fois plus supérieur dans un pays comme l'Arabie Saoudite.
Les prélèvements sur cadavres pratiqués depuis l'indépendance sont, en revanche, rarissimes puisque ne dépassant guère le nombre de six. «L'Algérie a pourtant été le premier pays arabe et musulman en 1985 à décréter halal (licite, ndlr) le don d'organes et nous ne comprenons toujours pas où se situe le maillon manquant de la chaîne pour avancer dans ce domaine?» s'est-il interrogé.
Tout en rappelant que le nombre de dialysés en Algérie est de 20.000 et que le coût de la prise en charge d'un malade est de plus d'un million de DA/an, le Dr Makhlouf évoque la possibilité de se servir des reins des personnes décédées à la suite des accidents de la route.
«L'Algérie connaît une hécatombe avec 4000 morts par an sur nos routes, pourquoi ne pas recourir à des prélèvements de reins lorsqu'il y a constat de mort encéphalique et après, évidemment, consentement des proches des victimes?», a-t-il insisté.
Présente à cette rencontre comme exposant, l'Association nationale de dons d'organes (Biloba) s'est assignée comme mission de sensibiliser la population et le corps médical autour des bienfaits de ce geste.
A travers un sondage effectué sur un échantillon de 500 personnes, il a été démontré que 85% des personnes interrogées sont favorables à ce recours mais seulement 53% d'entre elles disent s'inscrire sur une liste de donneurs, informe sa vice-présidente, Soufli Imène.Il faut dire que la transplantation rénale connaît un sérieux blocage en Algérie. La réalité est bien alarmante: «Sur le 1,5 million d'Algériens atteints de cette pathologie souvent identifiée tardivement, un quart est en stade final et attend cette salutaire greffe pour lui sauver la vie», selon les experts.
Seules 1000 personnes ont bénéficié de greffes depuis 1986. Un chiffre dérisoire, selon le Pr Tahar Rayane qui estime que si la greffe rénale, salutaire pour plus d'un quart des insuffisants rénaux, n'est pas encore développée en Algérie, c'est en raison principalement du manque d'informations des citoyens sur le sujet. Mettant l'accent sur le caractère vital de cette intervention, le spécialiste a appelé les associations et les spécialistes à miser sur la sensibilisation et l'information des citoyens en les incitant à s'inscrire sur les listes de dons d'organes de leur vivant.
D'autres spécialistes évoquent l'influence des lobbies du consommable et des équipements, sinon comment expliquer que l'Etat ne développe pas cette activité qui lui reviendrait nettement moins chère que de prendre en charge des malades dans des centres d'hémodialyse? En effet, financièrement parlant, l'hémodialyse coûte, en Algérie, 5 fois plus cher que la transplantation rénale.
Enfin, la sonnette d'alarme est tirée sur l'ampleur que prend l'insuffisance rénale en Algérie. En 2013, la Société algérienne de néphrologie et de transplantation rénale présidée par le professeur Haddoum, a fait état de quelque 18.000 traités par dialyse. Un tiers d'entre eux attend une transplantation rénale, soit plus de 5000 dialysés chroniques sont des receveurs potentiels.


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