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Où sont les microentreprises?
ANSEJ ET CNAC
Publié dans L'Expression le 01 - 09 - 2015

Les 500.000 entreprises représentent 798 activités différentes
Des centaines de milliers de microentreprises créées sont perdues dans la nature. Comment les retrouver? Comment faire appel à leurs services? Une importante part du marché national leur échappe à cause d'un processus inachevé. Pourquoi? Voici la cause...!
500.000. C'est le nombre donné par le ministre du Travail, Mohamed El Ghazi, de microentreprises créées avec l'aide de l'Ansej et de la Cnac. Le DG de l'Ansej, Mourad Zemali, apporte une autre précision. Selon lui les microentreprises que son organisme a financées et accompagnées (c'est important de le souligner), représentent 798 activités différentes. Un beau bilan très encourageant tant pour la relance économique que pour la création d'emplois. Le problème c'est que toutes ces microentreprises sont perdues dans la nature. Aucune localisation n'est possible pour le simple citoyen qui voudrait faire appel à leurs services. Pas d'annuaire. Ni sur le site de l'Ansej ou de la Cnac. Ni sur le site d'aucun ministère concerné de près ou de loin par ces microentreprises (ministère du Travail, du Commerce, de l'Industrie, de l'Agriculture, de la Poste (qui ne se sent plus concernée par les annuaires), etc. N'essayez pas le 19, il ne renseigne que sur les téléphones fixes alors que les microentreprises se dotent plus souvent de téléphones mobiles. Quant à l'annuaire d'Algérie Télécom non seulement il ne comporte que les abonnés au fixe et exige de plus un code d'accès. Le seul endroit qui indique disposer d'un annuaire des entreprises algériennes est le site de la Chambre de commerce et d'industrie (Caci). L'ennui est qu'il n'est pas consultable. Il est là pour être vendu. Il est triste, devant cet état des lieux, de constater que le gouvernement et tous ces organismes étatiques concernés par ce formidable levier de relance économique, ne vont pas au bout de leur peine. Que leurs efforts à aider les jeunes à créer leur propre entreprise perdent tout leur sens. Un ou deux exemples suffisent à comprendre. Des images diffusées à la télé ont montré ces petits bijoux (fourgonnettes spécialement équipées pour les jeunes plombiers et les électriciens pour ne citer que ces deux activités) remis aux bénéficiaires des microcrédits. Ce sont des équipements spécifiques pour des interventions à domicile. Comment doit faire un ménage qui a une fuite d'eau ou une installation électrique à réparer et qui voudrait joindre ces jeunes entrepreneurs? Actuellement dans ce genre de situations, il n'y a que le «bouche-à-oreille» qui reste possible. Alors que ces jeunes entrepreneurs ont besoin de remplir leurs carnets de commande. Alors que les ménages ont besoin dans l'urgence de leur concours. Alors que le gouvernement ne cesse de clamer qu'il réserve un quota des commandes publiques à ces jeunes entreprises pour leur garantir une certaine pérennité. Alors que le «consommons algérien» a été tonitruant au départ et s'est vite émoussé. On n'en parle plus. Où serait la difficulté de rassembler la liste des microentreprises créées? De faire un classement par spécialités et par localités? De créer un site Web dédié à cette recherche? Pour retrouver d'un seul clic le plus proche plombier «Ansej» du domicile du citoyen? C'est un jeu d'enfant et pourtant...Et pourtant, le jeune entrepreneur du microcrédit est actuellement abandonné au milieu du gué. Et pourtant, le quotidien des ménages est empoisonné par ces petits services qu'il ne trouve pas. Le bénéfice d'un tel accompagnement est énorme. Autant il facilitera la vie des citoyens, autant il permettra le développement et la réussite des microentreprises, autant il réduira le nombre des échecs et des remboursements perdus, autant il contribuera à abattre les inhibitions parmi les jeunes qui hésitent encore à opter pour la formule du microcrédit, autant..., autant..., Le bénéfice d'un tel accompagnement est énorme. C'est toute la réussite du processus qui en dépend. On peut même pousser les bienfaits de cette «géolocalisation» en suscitant les commentaires des clients de ces microentreprises. Ce qui permettra de mettre en évidence leur sérieux et leur compétence qui sont autant des indices précieux pour les futurs clients. Cela peut même servir à la création d'un prix du meilleur artisan Ansej ou Cnac. Et si d'aventure, le gouvernement ait pu penser un seul instant que cet aspect promotionnel dépend exclusivement du jeune entrepreneur, alors il aura tout faux. Le jeune qui entre en activité grâce à ce dispositif n'a, au départ, ni les moyens ni la présence d'esprit de se consacrer au marketing. Il a d'autres «chats à fouetter» au début. L'Etat a investi dans cette formule d'encouragement à la création d'entreprises des milliards de dinars. Le but étant de créer un tissu, le plus dense possible, de petites et moyennes entreprises indispensables à la relance économique. L'autre but, tout aussi important, est la création d'emplois par le biais de ces entreprises. N'est-ce pas suffisant comme motifs pour encourager les institutions publiques à aller jusqu'au bout de leur mission? D'accompagner le jeune entrepreneur dans ses premiers pas? Et de faciliter la vie des citoyens en même temps?


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