A l'origine de tous nos maux, les Etats-Uniens mettent curieusement la pression, si l'on en croit Barack Obama qui vient de lancer doctement, dans un discours au ton grave dans lequel il s'est longuement attardé sur les impacts dévastateurs des bouleversements à venir, que «le climat change plus rapidement que nos efforts pour y répondre». Réchauffement climatique dites-vous? Je ne saurai vous répondre, d'autant plus que les questions au gouvernement demeurent sans réponse depuis des lustres déjà. On a tout essayé, vous diront certains, mais en vain. Pourtant, c'est incontestablement le défi majeur auquel l'humanité doit faire face, sur le long terme, pour assurer la vie avant tout. Les nouvelles qui me parviennent confirment même l'été de tous les records alors que des sources aseptisées nous annonçaient l'année des méduses. Qui croire en ce moment alors que dans les couloirs de la recherche, tout est relativisé même si certains milieux envisagent le plus sérieusement du monde d'enrôler des anges de choc pour dresser un faux barrage à la canicule, aux inondations à répétition, à la progression de la désertification ou à la fonte de la banquise et des glaciers pour planter les roses rouges de l'espoir. Sur ce plan, Barack Obama a dénoncé, devant les représentants des pays de l'Arctique, l'attitude des élus de son pays qui contestent la responsabilité humaine dans les changements en cours, rapporte l'hebdomadaire Le Point: «Ceux qui veulent ignorer la science sont de plus en plus seuls, ils sont sur une île qui est en train de disparaître.» Tel semble ne pas être mon point de vue, moi qui ai passé des jours et des vies à tenter de convaincre les commis de l'idéologie dominante que la lutte contre le changement climatique est à la fois un tendre piège et un champ d'action privilégié pour les riches. Chaque citoyen a le droit de savoir, désormais, surtout que de l'autre côté de la rive, l'Assemblée nationale française vient de voter la Charte qui accorde au droit de l'environnement une valeur constitutionnelle. A l'origine de tous nos maux, les Etats-Uniens mettent curieusement la pression, si l'on en croit Barack Obama qui vient de lancer doctement, dans un discours au ton grave dans lequel il s'est longuement attardé sur les impacts dévastateurs des bouleversements à venir, que «le climat change plus rapidement que nos efforts pour y répondre». Evoquant «un défi qui définira les contours de ce siècle de manière plus spectaculaire que tout autre», le 44ème président américain a appelé la communauté internationale à un sursaut. De quel sursaut s'agit-il? Certainement pas d'orgueil, à un moment où cette communauté ne semble plus en adéquation avec l'humanisme fondateur, interdite et impuissante qu'elle est face à l'injustice imposée par le complexe militaro-industriel américain et à l'impunité dont jouissent les hordes sionistes en Palestine occupée. Pourtant, avec l'effondrement du mur de Berlin dans la chaleur de la nuit, d'aucuns faisaient miroiter aux «damnés de la terre», que l'année 1989 allait offrir l'opportunité de rebâtir un ordre international où nous deviendrions tous égaux. Que nenni, mes amis, surtout que la volonté des pays riches de le forger d'une manière unilatérale a entraîné des dissonances sensiblement graves dans les relations internationales, particulièrement depuis le sommet de Durban! La manière forte préconisée par le tandem américano-sioniste, comme seul langage à opposer à ceux que le vent de l'aventure tente, et l'inqualifiable et condamnable Invasion US en Afghanistan et en Irak doivent certainement poser un cas de conscience à tous les peuples épris de liberté et de justice. A commencer par celui américain qui ne méritait nullement les actes criminels du 11 septembre à un moment où l'espérance de vie chute à 33 ans en Afrique à cause du sida. Connue pour avoir emprunté la voie d'une guerrière, Condoleezza Rice avait promis aux «damnés de la terre» le bonheur sous hormones pour émousser les retombées du réquisitoire de Bangkok contre l'Administration américaine et faire reculer les effets de serre en vue de satisfaire les sceptiques sur le réchauffement climatique. C'est la guerre! D'un côté, des climatologues alarmistes qui affirment que la Terre se réchauffe par la faute des activités humaines. De l'autre, les climato-sceptiques pour qui ce réchauffement a des causes naturelles. Qui croire? Qui suivre? Ce sont justement là les questions que le géographe Hacène Arezki pose. Dans son livre intitulé Climat, mensonges et propagande, il propose une remise à plat radicale du dossier. De son point de vue, c'est parce qu'elle dissimule des enjeux idéologiques et économiques colossaux, «qu'une banale controverse scientifique a pris une ampleur qui confine à l'hystérie. La lutte contre le réchauffement global est devenue une croisade, une obsession qui ajoute à la confusion et tue le débat scientifique». Je vous recommande vivement la lecture de ce livre. Que vous soyez «réchauffiste» ou climato-sceptique. [email protected]